Salut,

ce n'est pas le type de photo que je vais prendre (paysage, portrait, reportage) qui détermine mon mode de mesure de la lumière, mais les conditions de lumière, puis le but recherché.
En fin de journée/début de matinée, avec un ciel nuageux, quand les contrastes sont moins forts, le mode matriciel convient souvent pour shooter des sujets correctement placés par rapport au soleil. Par contre, en dehors de ces heures, la lumière est plus forte et la mesure sélective (prépondérance centrale pour moi) devient souvent nécessaire pour ne pas cramer.

Ensuite, tout dépend du but recherché dans la photo, sachant que bien des cas particuliers existent.

Prenons l'exemple d'un contre jour au coucher du soleil. On pourra prendre une mesure sélective dans une zone proche du soleil pour avoir un peu de détail dans les ombres, on pourra mesurer la lumière sur le soleil pour avoir une belle ombre chinoise. On pourra aussi se satisfaire d'une mesure évaluative si le soleil occupe une place suffisante dans le cadre pour la mesure d'expo par la cellule (faible proportion du cadrage ou inexistant pour du détail dans les ombres / forte pour l'ombre chinoise) . Si on veut faire ressortir le liseret autour d'une silhouette, il vaudra mieux mesurer la lumière sur une zone plutôt sombre...Tout dépend de ce qu'on veut montrer, des lumières que l'on souhaite préserver.

Sinon pour la photo de paysage, il y a pour moi des règles assez simples pour optimiser ses chances de réussite, qui ne sont pas liées à la mesure de la lumière (plus transcatégories) : ISO 100 pour la finesse de l'image, fermeture suffisante pour la zone de netteté (autours de 8 ou un poil moins pour le piqué, à l'hyperfocale idéalement), polarisant pour les couleurs/reflets, pied quasi systématique/déclencheur souple pour les vibrations. Là aussi, il y a des cas particuliers suivant les conditions, la composition, mais les grandes lignes sont celles-ci. Voilou !