Re ,re ,

Quand je disais plus haut que je venais « pomper » des renseignements techniques, c’était en grande partie les tiens...
Là par contre je suis perplexe.
En regardant le croquis, je suis plus sur la section « 8 m » que la section « 16 m ».
Mon souci étant d’arriver à obtenir presque autant de détails sur un oiseau en vol que sur un oiseau posé et de limiter les crops voire de ne pas en avoir besoin hors le recadrage qui peut d’ailleurs se faire sans crop. C’est un gros morceau car une fois les ailes déployées, la cible n’est plus du tout pareille : sa surface est plus grande, sa vitesse aussi, en plus les ailes bougent et on a vite fait de se retrouver hors cadre.
Photographier au-delà de 15 m n’est pas un réel problème d’autant que le suivi s’en trouve facilité. Mais si l’on revient au croquis, plus la distance est faible plus la pdc est courte et plus la vitesse est grande.
Autant ta proposition est bonne pour des sujets situés entre 20 et 30 m autant elle devient très aléatoire sur des distances inférieures à 10 m.
Ici, une hirondelle à environ 7m (comment fait-on pour pouvoir indiquer la distance dans les exif ? Pas trouvé de réponse).

https://www.eos-numerique.com/member...7-1dly7141.jpg


Les conditions de luminosité sont bonnes, pas de contre jour. Priorité à la vitesse et je me retrouve à PO mais l’expo est bonne, la tête est nette mais pas la queue. Si j’avais mis Av 6.3, ma vitesse n’aurait pas été suffisante.
Donc à très courte distance, si priorité Av, c’est la vitesse qui est trop aléatoire et si priorité Tv, le changement d’expo est bien souvent insignifiant, le tout étant de doser la vitesse en fonction du sujet (ce qui se fait dans les mêmes conditions que tu exposes pour Av).
Changer les réglages au moment ou un oiseau passe à 15 ou 20 m/s à 10 m de l’affût est impossible même en anticipant, d’où mes réglages avancés que je vérifie régulièrement au cours de la séance d’affût.
A moins d’être au fond d’un bois et dans les ronciers jusqu’à la tête, plus on photographie près et moins le fond et présent et en plus il « file » derrière, à la vitesse de l’oiseau. Pourquoi s’embêter à privilégier l’ouverture alors que le sujet est très rapide et demande donc de la vitesse.
Comme tu le dis, la photographie en vol est passionnante et aussi ingrate parfois quand la série de déchets s’allonge. Mais en 2 ans les résultats commencent à s’affiner.