Pas évident de tout regrouper, je vais donc le faire au fur et à mesure.
La remarque d’Emil’ s’est bien vérifiée durant ces 2 ans : connaissance des espèces indispensable tout comme celle du territoire. Ceci rejoint l’avis de bon nombre sur ce fil.
Un truc que j’ai appris c’est que l’affût est beaucoup plus productif que la billebaude et qu’il faut choisir dès le début l’oiseau à photographier car les réglages sont totalement différents d’un oiseau à un autre. Impossible de photographier une buse avec un réglage prévu pour le coucou ou encore un merle avec un réglage sur avocette.
Je mets le croquis ci-dessous car toute la réflexion va s’articuler là-dessus en essayant de trouver des réponses et en faisant abstraction de la connaissance des espèces et des espaces.
Les proportions ne sont probablement pas tout à fait exactes mais cela donne un aperçu de la réalité.




L’exemple : sarcelle d’hiver, vol à 20m/s, focale à 420mm. Appareil fixe (sans suivre)
• A 8m la sarcelle va traverser le champ en ± 1/250s
• A 16m --------------------------------------------- ± 1/125s

Donc plus l’oiseau est près, plus le suivi est rapide et plus la vitesse doit être grande.
Logiquement il faut donc donner une priorité à la vitesse. Oui mais...
Sur une grive, un passereau, une hirondelle, pas besoin d’un grande profondeur de champ (en af - car en mf , à distance préréglée c’est l’inverse. C’est une autre approche qui peut payer mais avec beaucoup de contraintes) on peut donc y aller de la vitesse.
Sur un oiseau plus gros, canard, avocette et autres volatiles rapides de ce gabarit, ça se corse car a courte distance, le collimateur est perturbé par le mouvement des ailes et avec une envergure de 50cm ça joue des tours. Dire qu’on peut mettre le collimateur sur la tête d’un oiseau qui passe à 10m à la vitesse de 20m/s ce serait un gros mensonge... je n’ai jamais réussi ne serait-ce qu’à le garder toute une rafale sur l’oiseau.
Donc pour pallier à la perturbation de MAP il faut augmenter la pdc et là les choix sont délicats et dépendent surtout des conditions de luminosité, de l’homogénéité du fond et de la trajectoire de l’oiseau.
Perso j’utilise encore la priorité Tv avec un pré réglage sur le fond pour garder un bon compromis vitesse/ouverture quitte à pousser les iso. Jamais d’iso auto car la pdv à très courte distance va plus vite que le calcul du processeur et 9,9 fois sur 10 l’expo est dans les choux. La priorité Av n’est utilisée que pour des oiseaux lents ou les quadrupèdes.
Autre point qui a son importance : on a le collimateur sur l’oiseau, la MAP est OK, on déclenche puis tout devient flou. Le responsable n’est pas du tout le collimateur qui aurait décroché sur le fond mais le photographe qui, tout à fait inconsciemment, a arrêté le suivi en se concentrant sur le déclenchement. Le calcul de suivi n’étant plus possible, le collimateur décroche. D’ailleurs la seule photo montre alors un oiseau à peu près net mais presque hors cadre, devant et au dessus du collimateur. C’est pas vrai ???
Ensuite il y a les réglages Cfn... Encore une tartine...
Quels sont les réglages qui limitent le plus les déchets ? ça j’aimerais bien le savoir car il y en a beaucoup et les essayer en prenant le risque de rater la « photo du siècle », je suis pas trop fan. Qui a des retours de Cfn « cadence autofocus » et autres ?