Citation Envoyé par gparedes Voir le message
Vous oubliez quand même que malgré une bonne connaissance de l'espèce il n'est pas toujours facile de l'approcher. Par exemple un héron pourpré reste pas toujours facile à trouver (à moins de faire de l'affût flottant)

En cas de vol faut il encore qu'il prenne la bonne position avec la belle lumière etc etc

Le côté difficile n'est pas le shoot en lui même, même si certaines espèces sont plutôt rarement shooté en vol de manière convainquante. Le pb c'est que tout les paramètres soient au RDV, cad la pose, la bonne distance, le bon fond, la bonne lumière, etc ...

Certes se sont des paramètres qu'on doit aussi prendre en compte en statique, avec cependant un avantage majeur : c'est qu'ici le support est connu ou placé, on placera l'affût idéalement, on optera pour la belle journée ..... en gros on maîtrise pas mal de choses.
En vol on ne sait pas si il partira à gauche ou à droite, si il le fera lorsque le soleil sera là ou parti, si un autre sujet ne perturbera pas le sujet ou le cachera ... la vitesse de déplacement impose également d'utiliser des vitesses plus importantes, et donc des ISO plus important. La photo prise à 1/125 à 800mm ici n'est pas spécialement viable et encore moins sur certains oiseaux.
L'exposition est également plus difficile. Passera t'il sur un fond clair sur un fond foncé, lorsqu'il sera le plus esthétique sera t'il dans l'un ou l'autre zone

La focale dépend, car parfois c'est à 600mm qu'on se fait chier, là ou à 420 voir 300 on est plus à l'aise, selon les distances, selon les trajectoires plus ou moins aléatoires de l'espèce. Parfois on est au bon endroit, il y a la bonne lumière mais il ne se passe rien dans les airs, parfois c'est une lumière de merde et tout vole ... c'est tout ces petits "détails" qui font que la photo en vol est plutôt aléatoire, d'où le faite qu'il est important de bien maîtriser le matériel, car il n'est pas question que lorsqu'il se passera la bonne action, qu'on la loupe pour des raisons de mauvais réglages

Malgré tout il existe assez de matériel performant et même maintenant dans des boîtiers non Pro qui permettent de s'adonner à cette discipline, alors jouons avec eux ....

Bonsoir

Nous ne sommes pas très loin de la discussion de l'autre jour, même si le thème à quelque peu changé, au final chacun se demande comment parvenir à prendre vite et bien.

Je rebondirai donc sur ton message en disant que beaucoup de débutants en photos animalières sont surpris de ne pas réussir du premier coup un oiseau en vol.
Pourtant ils doivent tous se rassurer, car seule une longue pratique leur permettra d'y parvenir.

Ok le matos y fait pour beaucoup mais il n'y a pas que çà. Je reviens donc à notre sujet sur la billebaude et je pense sincèrement qu'elle permet d'apprendre beaucoup sur l'art de prendre un oiseau en vol pour toutes les raisons que tu as exprimé dans ton post ici.
La surprise de l'oiseau qui te déboule à un moment que tu n'attendais pas dans un contexte de lumière peu favorable, chose qui n'est pas vraiment le cas à l'affût où du moins la même recherche.

Me concernant, je travaille principalement en AV et donc pour moi l'important est aussi de veiller à avoir une ouverture correcte selon l'espace où je me trouve.
Pour la vitesse, j'essaie de me régler dès le départ sur un compromis avec les isos me permettant d'ouvrir à la fois entre f//7 et f/9 voir plus si le sujet est posé et d'augmenter la vitesse en me mettant à 5.6 si necessaire.

Or j'insiste bien sur le fait que dès qu'un oiseau décolle et selon la rapidité de ce dernier, je remet un peu de vitesse en tournant vite faite la molette sur la gauche à f/5.6 si nécessaire afin d'avoir un maximum de vitesse.
Chacun à sa façon de faire mais il faut se montrer réactif et être capable en même temps que l'envol de l'oiseau de prendre la décision d'ouvrir au maximum si nécessaire. pour avoir une vitesse maximale que l'on a bien entendu envisagée à l'avance.
Il s'agit d'une habitude à prendre, soit l'oiseau va demander une grande rapidité et là on a pas le choix c'est 5.6 et il faut être réactif, soit on a le temps de prendre à 7 voir 9 et + et là je marrange pour laisser une vitesse omprise auxenvirons des 500 en moyenne, afin de ne pas être trop juste au cas où les mouvements au sol soient trop important.

Effectivement, cela demande de faire des dizaines de sorties et des ratés avant de cadrer juste et bien.
Je suis convaincu que si je prête mon matos "et je l'ai souvent fait pour faire plaisir" à une personne qui n'a pas l'habitude de porter du poids, il ne prendra aucune photo d'oiseaux en vol avec,c'est évident et pourtant il aura un matériel de choix il me semble.ne pouant pas évoquere manque de qualité de l'objectif ou du boitier.

Pour moi, il faut de la persévérance et l'expérience de chacun est absolument unique car aucun photographe ne règle son boitier de la même façon et pourtant nous parvenons tous plus ou moins à un résultat ui reste certes discutables.


Mais ce que tu as dit à propos des réglages me convient parfaitement. il faut faire un compromis en fonction de l'oiseau qui va se laisser prendre au sol bien gentiment, avec celui que l'on risque de surprendre et qui va détaler à une vitesse étonnante. Il faut donc tenir compte de ne pas être trop court en Iso si le temps n'est pas terrible etc...
Un exercice sympa également "avec du matériel lourd" c'est d'essayer de prendre un sterne lorsqu'il se met à faire un piqué à la vertical pour aller chercher le poisson dans l'eau !
Perso, le sterne va tellement vite, qu'avec mon matos, je n'y parviens pas vraiment, même si parfois j'ai réussi quelques trucs approchant.
Je pense qu'il faut rester réactif à tout comme le ferait un chasseur et la billebaude est un bon entrainement.

Amicalement

Jacky