Où photographier des animaux

[Mespou15]

Bonjour,

Je reviens sur ce fil.
J'ai la chance d'habiter une région et un département (15) où la nature est très présente.
Je l'ai beaucoup arpenté.
Les vacances approchent.
Si certains viennent à passer par là et si le coeur leur en dit qu'ils me contactent par MP... Si je peux (disponibilité) c'est avec plaisir que je montrerai quelques spots.

[bruno w]

Bonjour,

Je reviens sur ce fil.
J'ai la chance d'habiter une région et un département (15) où la nature est très présente.
Je l'ai beaucoup arpenté.
Les vacances approchent.
Si certains viennent à passer par là et si le coeur leur en dit qu'ils me contactent par MP... Si je peux (disponibilité) c'est avec plaisir que je montrerai quelques spots.

j'adhere tout a fait a cette démarche et j'ajoute donc.....

idem si certains d'entre vous passent vers carcassonne (11) courant juillet -aout sauf si....
je suis dans le Cantal (15)!!

bruno

[Cédric Girard]

UP

Je partage à 300% l'avis de gdepardes... Ce n'est pas une question d'égoïsme, de protectionnisme de ses spots, ni de quoi que ce soit d'autre, mais tout simplement de préservation de la quiétude des animaux convoités.

Ceci dit, un "bon" photographe animalier doit indéniablement y passer du temps (pas forcément que sur le terrain d'ailleurs : la documentation et la méthodologie doivent être des éléments à ne pas négliger !) car il ne suffit pas de savoir où sont les sujets pour en ramener des photos, et encore plus de bonnes photos

La photo animalière est dans une phase de "mode" (vaste débat sur le forum beneluxnaturephoto.net !) et les photographes animaliers ne sont pas des photographes de "parc", ils sont avant tout des observateurs de la nature ! Le web est toutefois un outil génial pour se documenter et gagner un temps précieux au final !


Quelques pistes pour le chevreuil (à titre d'exemple !)

[placitric]

+1 avec Sylvain74 : à priori, les lieux de gagnage, de nidification etc... ne sont pas transmis. Non pas, comme tu pourrais le penser par égoïsme mais plus simplement par respect de la nature.
Imagine donc -simple exemple- les "amateurs animaliers photographes" d'une ville se retrouvent à tour de rôle le WE sur le terrain défini par un collègue....Ils risquent fort de mettre à mal la tranquilité des animaux, simplement de par leur nombre et leur fréquentation.

[Mespou15]

Bon.

D'abord, si je le propose c'est que je peux le faire dans des bonnes conditions.
Ensuite, accompagner un photographe, c'est lui permettre (peut-être) de découvrir un monde qui peut le faire rêver. Les gens qui n'ont guère de contact avec la nature sont quand même majoritaires.
Quand je vois le comportement de certains randonneurs (les cris, les chiens !!!!) ou lors du brame du cerf (je crois que le pire c'est lors du brame...), je préfère proposer à des gens de découvrir ce monde.
Je veux croire que transmettre le petit peu d'expérience que j'ai pu acquérir sert plus la "cause".
Maintenant c'est vrai. Chaque personne a une responsabilité. La "mode" de la photo animalière, avec le numérique (et j'en fais partie) n'est pas exempte d'impact.
Maintenant il y a impact et impact. Les fenaisons précoces, l'ensilage a un impact très direct et très visible sur les populations.
Et des perturbations il y en a légion, grimpeurs, VTT, même des mecs armés de GPS qui font des trous partout. Il y a un phénomène qui s'apparente à la consommation de nature.
Il ne s'agit pas de dire que les perturbations des autres sont pires simplement montrer qu'il y a des vrais animaux sauvages dans la vraie nature, il me semble, peut avoir un intérêt...
Enfin, même si le massif que je fréquente n'est pas immense, il faut quand même se le gagner. J'imagine que les individus prêts à se lever à 3h30 sont plus prompts à sentir la nécessité de faire gaffe où ils posent les pieds.
Et puis, on est en été (enfin, je crois, parce qu'avec ce qu'il tombe en ce moemnt...).
Enfin voilà, je comprends les préoccupations de certains, mais enfin, en tenue camo dans les buissons j'ai vu parfois des comportements tellement attérants.
Pour autant, je veux croire qu'une personne d'accord pour ramper pendant 30 minutes dans un ruisseau de montagne (avec du matos qui coute cher....) et qui repart par le même chemin devient par la force des choses assez sensible à certaines notions telles que le respect.

[Denisduried]

On tout cas je vous assure que pour ma part, si si, je vous l'jure:angel_not , je suis de cette espèce respectueuse, alors n'hésitez pas à me parler de vos bons plans ;-)).
Croco

Je comprends ton souhait et probablement, nous l'avons tous fantasmé...

Je souhaite partager un aspect du respect de la nature encore peu abordé dans ce fil et qui me semble fondamental.
Bien sûr, je ne mets pas en doute que tu fasses partie de cette espèce respectueuse, mais comment peut-on respecter sans connaître. Combien de fois, j'ai observé des photographes oeuvrer sur un site à orchidée, aplatir la végétation , arracher la petite plante qui gène (tout aussi rare que l'objet convoité, mais hélas insignifiante) ou un autre s'installer en affût pour le chevreuil, sans se soucier, par méconnaissance, qu'à côté de lui, une fauvette alarmait (le nid était à quelques centimètres). Un bon photographe est pour moi un photographe qui ne cause pas de dégât dans la nature, volontairement ou involontairement et malgré tous les arguments du genre "on ne peu pas tous être des Geroudets", ça passe par la connaissance et même une connaissance générale, assez fine de la nature.
Pour de nombreuse association naturaliste et de protection de la nature, les photographes passent pour des calamités, un certain nombre de photographes, militant dans ces assoc., essaie par un comportement irréprochable de ramer dans l'autre sens, ne leur rendons pas la tâche trop dure.

[Cédric Girard]

Dernièrement j'ai "dénoncé" un débordement d'exploitation forestière sur une pelouse sèche classée Natura 2000, sur laquelle je viens faire de la macro chaque année depuis 3 ans maintenant.

Cela a donné lieu depuis à une action en justice...

Quand on voit un lieu PROTÉGÉ avec des ornières de 40cm, des orchidées écrasées, et 80% des arbustes où se reproduisent des espèces rares d'insectes que l'on ne trouve - au niveau régional - que sur ce site, je vous prie de croire que ça énerve "un peu".

C'est aussi pour cela que le photographe animalier ne doit pas photographier que le beau, mais aussi tout ce côté néfaste de l'humanisation de notre nature...

[placitric]

Pour les fanas, ne pas oublier les stages qui permettent des expériences inoubliables en étant encadré et certain de ne pas dégrader la nature.

[Noth']

Autrement on est pas forcément obligé de donner un coin précis, mais une zone de préférence de l'animal.

Par exemple les libellules t'auras plus de chance de les trouver près d'un point d'eau stagnant qu'au milieu de la mer.

J'ai pu remarquer que pas mal d'insectes se retrouvent au abords des bois. Dans le bois lui même pas tellement, mais aux abords, ca pullule !

Autrement le nom de l'animal est aussi révélateur, on sait de suite qu'un Apoderus coryli (aposère du noisetier) se chercheras sur un noietier et non sur des coquelicots.

Après c'est sur qu'on verra plus facilement des insectes que des couleuvres masi bon.

[Mespou15]

En parlant de zone.
Chaque fois que je prends l'autoroute (A 89) de Bordeaux, juste au nord de Libourne, il y a toute une zone inondée où, à chaque fois, je vois plein de piafs aigrette, milans noirs, et il y a deux jours des cigognes...

[phil230874]

a mon avis tu chois is deja l'animal que tu veux prendre
ensuite tu etudie un peu ses moeurs
pour tout ce qui est cerf, chevreuil, essaies au moment du rut tu peux les reperer par leur cries et les approcher, ensuite ce sont des animaux qui se tiennent souvent sur les lisieres de bois au petit matin ou a la tombee de la nuit