Viktor a parfaitement résumé les solutions au problème, c'est effectivement comme pour le tir de précision, il faut une grande maîtrise qui produise une immobilité totale lorsque l'on a obtenu la mise au point pour déclancher. Contrôle de sa respiration et de ses tremblements aussi légers soient-ils et attention au "coup de doigt" en appuyant sur le déclancheur, comme pour le tir à la carabine, l'on doit être surpris par le départ du coup. De plus, il y a les facteurs gênants, l'insecte qui bouge, la feuille sur laquelle il est posé qui se déplace avec le vent, même avec une bonne maîtrise c'est le flou garanti. Même avec une longue pratique, en macro le déchet est important, mais vu les difficultés de l'exercice c'est normal et c'est là que l'adage "sur le métier remettez cent fois votre ouvrage" prend tout son sens. La macro est un exercice difficile mais terriblement passionnant, lorsque l'on y a goûté, impossible de s'en passer.