La suite est en ligne
Pierre Vincent - Photographe » Test : Kit Flashs studio JinBei QQ250 - Partie 2 : Les lampes

Le texte ici sans les images :


Beaucoup plus gros que ce qu’il m’avait semblé. Regardez le flash par rapport au bol 55° pour vous en convaincre.

Le plastique n’est pas forcément de première qualité, et l’assemblage est un peu aléatoire. Au déballage, il est évident qu’une pièce se promène dans l’un des flashs. 1 tournevis et 4 vis plus tard, c’est un petit tube de plastique qui se promenait tranquillement dans le fond du boitier. Rien de handicapant vu que je n’ai pas pu trouver l’origine de cette pièce et que le flash fonctionne sans encombre. Mais bon, on est pas dans du haut de gamme, c’est évident.

La notice est livrée en chinois… et en anglais (ouf).

Le montage du flash sur le trépied (voir un prochain article pour le trépied) est simple, et même si l’ajustement avec l’embout n’est pas au millimètre, ça tient et c’est ce qu’on demande. Au niveau de la rotule, l’inclinaison se fait par serrage. Un système astucieux de poignée mobile mais toujours cette sensation plastique cheap.

Le branchement se fait sur une prise standard comme on en trouve à l’arrière des ordinateurs. Un bon point d’autant que le cordon fourni mesure dans les 2m50. Ils ne sont pas radins en câbles chez JinBei.

Le retrait du protège tube est assez simple une fois qu’on a pris le coup de main. Le bouton qui libère la griffe porte accessoire reste cependant un peu dure vis à vis de la rigidité des trépieds (on y reviendra).

Cette griffe porte accessoire justement, me semble un peu particulière. Si ma mémoire est bonne, sur la baïonnette S de Bowens (avec laquelle les accessoires JinBei sont compatibles), les accessoires montés peuvent pivoter librement autour de la lampe. Idéal pour orienter une softbox rectangulaire par exemple. Ici, Ça n’est pas le cas du tout. Une fois monté, l’accessoire est bloqué dans la griffe, et ne pivote plus.

La lampe pilote n’est pas montée en usine, il faudra donc savoir visser une ampoule. Par chance, l’opération n’est pas trop délicate. Il suffit d’éviter de toucher le tube flash à pleine main.

Le panneau de contrôle est placé à l’arrière est éclairé en orange (éteint pendant le recyclage).

Un gros potentiomètre au centre. Les boutons Cell pour mettre le flash en esclave, et Model pour la lampe pilote. Un bouton Test pour déclencher manuellement.

L’ensemble des boutons est d’un touché agréable bien que plastique, et la finition du panneau de contrôle est très satisfaisante.

Les bonnes idées :

La cellule photosensible pour le fonctionnement esclave est placé au dessus du flash, bien en vue, ce qui devrait garantir sa sensibilité.

Les moins bonnes idées :

- Le gros problème fonctionnel de ces flashs, c’est que la lampe pilote n’est pas proportionnelle (comprendre: Elle ne varie pas suivant le reglage puissance du flash). C’est pourtant une aide importante dans le règlage des lumières. Dommage.

- Le bip de fin de recyclage est à peine plus bruyant qu’un hamster asthmatique. La lampe pilote restant allumée en permanence, il faut se baser sur l’éclairage du panneau arrière pour être certain du recyclage des deux unités, et c’est dommage.

En conclusion :

Les objets sont correctement construits, et de fabrication honorable. Ce n’est pas de la grande marque, loin de là, mais pour débuter, cela rempli son objectif, un flash de studio à prix abordable, et dont les accessoires seront réutilisables en cas d’évolution vers des marques comme Bowens ou Aurora.

Les accessoires justement, feront l’objet d’un prochain post.