Quand une photo est superbe sur le plan esthétique et que la maîtrise du photographe exprime cette qualité du regard, on peut tenter n'importe quel traitement et multiplier les variations; il restera toujours une image saisissante et parlante. Celle-ci n'échappe pas à la règle. Le halo ne me gêne pas plus que Crobard, parce qu'il enclot la silhouette et quelques structures-micros avec un jeu de contraste efficace, comme un œil ouvert sur une réalité fantasmatique.
Tu pointais l'intérêt de "proposer autre chose", ouvrir les possibles, à juste titre. Et encore une fois tu fais mouche.
Il n'empêche: gros coup de cœur pour la photo originelle, la 5 donc, pour ces dorures parfaites et le travail délicat de la lumière, justement pour les évocations baudelairiennes de cette "chaude lumière" que je mentionnais et qui me permet de rajouter un autre détournement du vers : "Le monde se dore dans une chaude lumière", voire : "Le monde s'endore dans ..." avec un néologisme que justifient tes visions de la modernité de la ville. (Sur le plan de l'homophonie, c'est le vers en tout cas...)
Cette photo, si tu en fais des tirages, pense aux copains, je suis preneur!