Merci les amis de vos appréciations !
Oui, l'homme est petit face à la Nature, face à lui-même, face à son destin. Il s'engouffre tête foncée dans un gouffre dont il ne voit pas le fond (1ère arche, pierre, béton) alors qu'une autre voie s'offre à lui pouvant lui laisser un espoir de voir un jour nouveau (2ème arche, eau, nature, arche de la vie). Pourtant, il court tête la première pour se jetter dedans, sans réflechir, sans se retourner sur lui-même, sur son passé (il n'a pas d'ombre, cf post de la chaise). Qu'en aviendra-t-il au-delà de l'arche ?
Telle est effectvement le sens de cette photo, que j'ai préparée depuis quelques mois, retournant plusieurs fois sur le site pour établir un lien, un endroit où me poser, et attendre le passage de l'homme. Par trois fois j'ai eu des piétons, puis ce matin là, personne sur le quai et un joggeur, l'homme court vers sa perte, voilà, le cadrage était prêt, j'attendais que quelqu'un passe depuis une dizaine de minutes, et là, superbe, j'ai eu comme une impression de réussite, mais seuls vous pouvez me rassurer sur le choix pour cette photo.
Alors vos commentaires sont mon leitmotiv... !