Malheureux, mais sans me faire l'avocat du diable, certains agriculteurs n'ont pas appris à faire autrement ! Après guerre, il fallait produire et jusqu'à il y a peu, il n'y avait pas beaucoup d'autre manière d'envisager l'agriculture (hormis le bio). Alors changer du jour au lendemain, ses pratiques, son matériel (donc sans doute réinvestir) à un moment de leur vie où ils sont plus près de s'arrêter que du démarrage, avec le risque de ne plus avoir du tout de revenu (passer au bio demande 2 ans pendant lesquels la baisse de rendement ne peut être compensée par l'augmentation du prix de vente), je comprends que certains continuent avec ces pratiques désastreuses. Il va falloir du temps pour que cela change, car c'est toute la société qui doit évoluer !