TECHNIQUEMENT : le pylône
Ce pylône est un double drapeau treillis, cela signifie qu'il y a 2*3 câbles conducteurs répartis de part et d'autre de la tête du pylône. La structure en treillis métallique le rend particulièrement résistant, il faut savoir que le poids des câbles représente plusieurs tonnes, et qu'en cas de givre ce poids augmente énormément. On voit aussi un câble de garde au dessus du pylône. Il ne sert pas à transporter le flux électrique, mais à évacuer l'énergie des coups de foudre, directement dans le pylône, puis dans le sol, ce qui limite les coupures. On pourrait faire un roman de ce pylône, et ce roman ne serait pas pour autant une œuvre littéraire... ni de l'art

TECHNIQUEMENT : la photo
L'utilisation d'une focale aussi courte déforme énormément le pylône : dans les faits celui est bien droit - sinon il faut le remplacer rapido -, alors que sur la photo il ressort très penché.
Un pylône est une structure très symétrique, tant qu'à prendre en photo ce type de sujet, autant exploiter cette symétrie industrielle. Par en dessous par exemple. (à éviter en cas de mauvais temps....)

En l'absence de titre ou de texte explicatif, le sujet principal naturel serait le pylône. Je partage donc pas mal les avis de Jean sur les compositions. Si le sujet doit être le brouillard, une photo prise d'un point haut permet une composition plus sympathique. A Grenoble par exemple, le brouillard sur la vallée du Grésivaudan rendra mieux depuis la dent de Crolles (2000m d'altitude) que du cœur de la vallée. (je cache pas que j'ai grandi là-bas)

Et j'aime pas non plus Picasso. Sauf le grand C4, passe que c'est pratique pour le marmot et le chien.

J'ai pas vraiment d'avis sur l'art. Désolé, le sujet ne me semble pas essentiel. Je pense surtout que le but dans notre affaire, plus que la beauté, est de créer une émotion, et ne pas laisser indifférent. Tant qu'à faire, autant que cela soit plaisant.