Pour répondre aux diverses questions : il n'est pas toujours nécessaire de faire du HDR. Le peu que j'ai essayé ne m'a d'ailleurs pas vraiment convaincu (rendu "grisouille" voire psychédélique).

En fait, le capteur a une latitude d'exposition un peu plus grande que ne peut enregistrer un jpeg. Hors, l'histogramme qui apparaît lorsque l'on vérifie sa photo est calculé sur la vignette jpeg encapsulée dans le raw : si des zones crammées y apparaissent, il est -dans certaines conditions- possibles d'y récupérer des informations en développant le raw, cette opération consistant à "resserrer" ces infos dans la plage enregisrable dans un format d'image distribuable. C'est une des applications possibles de la méthode "exposition à droite". Problème : apparition possible de dominantes colorées dans les zones reconstruites...
Problème : tous les logiciels de développement raw ne s'en sortent pas de façon égale. Il faut à la fois bidouiller avec les éventuelles options de reconstructions des hautes lumières et à la fois avec la correction d'exposition, le contraste, le gamma... De ceux que j'ai testé, dcraw est celui qui s'en sort le mieux, mais je peux bien sûr me tromper et je ne connais pas les ténors du marché (LR, PS, DxO...), et ma technique de "développement" n'est peut-être pas très au point.

A titre d'exemple, voyez cette image :
https://www.eos-numerique.com/forums...ses-iii-98043/
Elle est "d'origine" cramée sur toute la moitié supérieure à la seconde diagonale. Seul dcraw m'a restitué les nuances des raies d'ombres autour du nuage. Avantage : les ombres ne sont pas bouchées (j'ai d'ailleurs assez mal joué avec elles dans cet exemple...).

Contraintes : il faut bien connaître les limites cumulées et de son appareil à supporter la surexposition volontaire sans trop perdre d'informations, et de son logiciel à travailler avec de telles données.