Merci à vous quatre de ce passage et de vos commentaires.
Sur les déformations des objectifs, Groblair, il est vrai qu'on peut faire mieux; j'ai d'ailleurs repris la deux en corrigeant autant que possible, comme le suggérait également Marty. Mais pour ma part...j'aime les lignes qui fuient, qui se télescopent, s'étirent ou se rapprochent étonnamment. J'ai même tendance à les exagérer par les contre-plongées et les prises de très près. C'est pour moi non un défaut mais un outil des grands-angles. (Peut-être montrerai-je quelque fois des exemples "pires").
Autrement dit s' attacher à une "réalité", oui, mais revisitée, déformée ou reformée. Ça ne marche pas toujours mais c'est volontaire (une contre-plongée de près produit un évasement vers le haut, par exemple). Les prises trop académiques ne m'attirent guère mais si j'aime bien les positions anticonformistes, je me méfie aussi du dogmatisme d'un anticonformisme systématique. Ainsi, sur la deux, le déformation gêne la symétrie en effet; j'ai donc repris.
Je comprends en revanche pleinement qu'on n'aime pas ces choix et j'apprécie que tu prennes le temps de justifier ta position.

Sur la une, Marty, je n'ai pas trop de possibilités, donc, il faut choisir, comme le perçoit Hetfield, entre deux maux. Là, c'est clair, j'aurais souhaité une prise plein face et le biais crée une déformation parasite.
Les churros n'étaient pas trop gras, tu peux y aller en confiance !
Merci de tes appréciations positives et constructives.

Frédéric, je crains de faire souffrir ton esthétisme qui ne laisse rien au hasard . Si au moins je parviens à accrocher ta curiosité (et ton...appétit, ici), cela me console. Une fois de plus tu saisis bien ce que j'ai voulu rendre ou attraper et ton commentaire précis me fait plaisir parce que tes mots sonnent juste et ont la couleur de l'amitié.

Jean-Paul, ravi que tu fasses la balade avec moi, que tu livres tes sensations de la sorte, si directement. Que les images racontent, avec la force de la concentration, de la synthèse, une histoire (en la matière, tu en connais un bout !) ou qu'elles aident à éprouver des émotions, simples et fortes, c'est ce qui m'intéresse dans la photographie. Après, on y parvient ou pas, c'est une autre histoire.
"Le regard d'un flâneur", dis-tu; j'y suis très sensible: c'est toute une esthétique qui personnellement me charme. Je disais une fois à Frédéric le plaisir que j'éprouvais aux analyses de Walter Benjamin sur la figure du flâneur au XIXème siècle...

Merci donc encore à vous tous, j'aime bien les causettes et les vagabondages à 3h du matin avec des gens de bonne compagnie.
On flâne ou on ne flâne pas...