Bonsoir à tou(te)s

@ Fab : Dire que j'ai connu les encriers avec l'encre violette (je fayottais, j'adorais les remplir : prendre la pastille et la mettre dans la bouteille, descendre aux 'WC', la remplir, poser le pouce sur le goulot, secouer et se retrouver avec le gras du pouce tout coloré, mettre le verseur genre 'doseur à pastis' et faire le tour des encriers...). Je pense qu'à cette époque tu aurais craqué pour les pétouilles sur les pages des cahiers Seyes. Que de souvenirs... J'adorais utiliser autre chose que les éternelles plumes 'Sergent-Major' pour varier les écritures et ma mère en rigolait. J'adorais me sucer les doigts violets et insister pour que la teinte disparaisse quitte à avoir la peau devenue toute blanche et craquelée à force de l'humidité du pouce, de l'index ou du majeur déposée sur le doigt après une heure passée dans la bouche. Un autre grand plaisir était de tremper mes buvards tous neufs dans l'eau pour les déchiqueter et de prendre le plus grand soin de celui que j'utilisais pour ne pas faire de 'pétouilles'. Ah oui, détail important, tous mes maîtres d'école portaient une blouse grise (je ne me rappelle pas de ma maîtresse de maternelle si ce n'est que je ne l'ai pas aimée.