Un certains temps que je n'avais rien posté, par flemme, pas l'envie non plus, ce qui ne m'empêchait pas de continué à faire de la photo.

Une petite sélection des différentes fleurs rencontrées ce printemps, en naviguant entre les gouttes.

On commence avec l'Ophrys mouche, comme toutes les ophrys, elle imite le corps d'un insecte (souvent un hyménoptère) et va même jusqu’à émettre des substances qui rappellent les phéromones émises par les femelles de l'insecte correspondant (pour l'ophrys mouche, c'est le genre Gorytes qui est concerné). De vrai escroc sexuel donc.



Toujours dans le même genre, l'Ophrys abeille est un peu plus grande que la précédente. Trouvé celle-ci sur un site que j'avais déjà fréquenté l'année dernière à peu près à la même période et j’étais complêtement passé à côté. Bien content d'avoir pue la trouver cette année. L’espèce a recours à l'autopollinisation si celle-ci n'est pas effectué par un insecte, ce qui peu donc provoquer de nombreuses variations chez cette ophrys.







Ces deux espèces fréquente plutôt les prés secs.

La suite avec deux autres espèces qui fréquentent plutôt les prés humides.

La Fritillaire pintade pour commencer, en voie de raréfaction du fait de la disparition de son habitat (drainage, plantation de résineux pour "améliorer" les sols, culture,...) et d'une cueillette excessive (ben oui c'est jolie des fleurs dans un vase). Sa forme évoque un cornet pour lancer des dés (fritillus) et son motif en damier rappelle le plumage de la pintade (meleagris).




Pour finir, le Glaïeul des marais présent dans quatre département en France (Bas-Rhin, Haut-Rhin, Ain et Haute-Savoie) et pouvant fréquenter les mêmes milieux que la fritillaire (la photo a été prise au même endroits). Dans l'Ain, de nombreux site à glaïeuls font l'objet d'un suivie régulier par le CREN Rhone-Alpes pour maintenir l'ouverture des prairies (convention d'usage avec les proprio, gyrobroyage, élagage, gestion des lisières de bois).




Voili voilou, ce sera tout, au plaisir de vous lire.

Oliv'