Je comprend la démarche et elle est normale, on a pas à gêner la tranquilité de la vie sauvage, surtout que parfois cela peut avoir des conséquences dramatiques pouvant entrainer la mort de la descendance, observer de loin sans photographier est donc la solution, car même si on aime la photo, on aime surtout la vie animalière, car on fait de la photo animalière qu'uniquement dans ce cas, ceux qui ne sont pas comme cela ne vont la pratiquer que rarement.

Comme toute passion elle vient de l'intérieur et on ne se "force" pas pour se lever tôt pour l'observer même si la fatigue existe elle est transcendé par cet envie de partager ce moment de bonheur avec la nature, et ensuite on la partage en montrant ce qu'on peut parfois ramener en photo, mais il m'arrive aussi de m'émerveiller de ce que j'ai vu évoluer à des distances trop importantes pour pouvoir les photographier ou trop furtives pour avoir même le temps de viser la scène.
Mais être seulement spectateur suffit à vouloir recommencer, même si on sait qu'on reviendra pas toujours avec un souvenir de ce moment, on regarde, on voit, on admire ce qui se passe devant nous et qui malheureusement tant de yeux ne voient même pas alors que cela se passe si près de nos vies

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