Citation Envoyé par Franck Bullit Voir le message
je t'en prie c'est aussi comme ça que l'on peut avoir une discussion. dans le cas de ce genre de portrait l'important c'est de diriger le regarde du spectateur vers celui du modèle ou vers une zone précises que la lumière met en valeur. si tu laisses trop "d’impureté" dans l'image le spectateur se perd dans la lecture de l'image. j'ai réalisé un documentaire sur l'histoire du studio harcourt et j'ai eu la chance de voir les négatifs originaux depuis les origines en 1934. et bien les retouches étaient faites directement sur les négatifs à la mine de plomb pour gommer les rides et imperfections. et si tu regardes les portraits de Hurrell c'est la même chose. l'important c'est de magnifier le modèle et surtout son regard. quel est l’intérêt de laisser les petits boutons, les imperfections de la peau ou les poches sous les yeux. c'est bon pour de la photo humanitaire pas pour du portrait Hollywoodien. et encore je pense que Doisneau ou Cartier Bresson devait tout de même retoucher leur images avant de les publier.
Je te rejoins sur l'importance de pouvoir diriger le regard vers celui du modèle. C'est ce que Claude m'a appris dans mes débuts (même si j'y suis encore)
Je suis entièrement d'accord avec toi sur pour les petits boutons ou les poches. Par contre, je trouve totalement charmant de voir les rides par exemple.
Après les gouts et les couleurs, c'est tout une histoire.
C'est bien pour ça que je t'ai précisé de continuer à faire ce genre de portrait (même si tu n'attends pas après moi pour le faire) car je reste en admiration devant tes PDV.
C'est un style différent comme bien d'autres, qui a son propre charme et sa personnalité et heureusement. Car si tous les portraits étaient identiques, ça serait monotone.

Je regarderai avec intention les différents photographes cités ci-dessus.

Cdt
Pascal