Les versions III représentent une évolution conséquente de la gamme, et cela deux niveaux :


  • Optiquement avec une modification complète de la formulation optique et l'ajout de deux lentilles. De manière plus marginale un traitement optique est appliqué sur les surfaces externes permettant une diminution des flares, reflets parasites et une diminution des salissures (Dixit Canon). D'un point de vue pratique le gain en qualité optique pur reste marginal et est sans doute du même ordre que la dispersion de fabrication des optiques. Un consensus d'essais sur le terrain constate un gain de piqué sur les bords, un gain nul à une perte au centre, et une amélioration des phénomènes d'aberrations chromatiques, ces paramètres restant faibles sur le doubleur et peu perceptibles sur le 1.4x.



  • Electroniquement, un processeur est intégré aux convertisseurs et permet d'intercepter et éventuellement de modifier le dialogue entre le boitier et l'optique. Ce système permet un gain de réactivité de l'autofocus appréciable dans des conditions de luminosité correctes ……….. à la condition que l'optique ET le boitier utilisé sachent le gérer. A ce jour seules les optiques de la gamme de super teleobjectifs stabilisés fixes version II (300 a 600mm) et le zoom 200-400/4 tirent parti de ce processeur, le zoom 70-200/2.8 is II malgré son numéro de version n'est pas compatible étant sorti bien avant cette nouvelle version de TC. Pour les boitiers l'amélioration ne serait active qu'à partir du 1D mark IV (pas de confirmation), du 5D mark III et du 1Dx.


D'un aspect externe et mécanique le corps du TC est d'une forme plus cylindrique qu'avec la version II et la hauteur du doubleur légèrement moindre. La monture coté boitier est maintenant fixée par six vis corrigeant une faiblesse pouvant apparaitre sur les anciennes versions. Le bloc optique est toujours réglable mais monté fixe ce qui évite l'impression de jeu des versions II.

Le culot du doubleur reçoit un détrompeur empêchant l'empilement de plusieurs TC, certainement en raison de la présence du processeur de dialogue, un doublement du traitement informatique risquant fort de provoquer de gros soucis.