Bonjour à tous,

Une tentative de réponse.

Il existe deux catégories de profils :
Les « device class » qui caractérisent le comportement des périphériques (écrans, etc) et les « profile class » qui ne sont pas liés à un périphérique spécifique.

Les profils des écrans standards (max.8 bits) sont à base matricielle et ceux des écrans haut de gamme sont établis à base de tables LUT 10 bits ou plus : Eizo ColorEdge, les Spectralview de Nec.

Pour les GPU, les ATI-FireGL (V3100/V3300/V3600, etc) gèrent le 8/10/16 bits par couches, ( minimum requis pour CS4: 128 Mo, OpenGL 2, Shader Model 3).

Achat écran haut de gamme:

1. Pour les passionnées qui tirent eux même leurs photos avec une gestion du contraste tonal au petits oignons, les hautes lumières pour le HDR, par exemple.

2. Pour répondre à une demande client (charte qualité du cercle de reproduction couleur : couleur Pantone en industrie par exemple).

D’une manière générale, comme les profils à base de LUT/CLUT sont plus précis et plus lourds, ils devraient permettre une marge d’erreur moindre, notamment pour la postérisaton, les aplats et les moirés (cf. couleurs imprimables sous psd). Très important, à mon sens, pour le travail en flux tendu avec un imprimeur (agence, éditions, etc). Délivrant plus d’informations colorimétriques que les profils à base matricielle, on doit pouvoir aussi de se défaire plus facilement de l’espace de couleur standard aRVB (Mode, Beauty) qu’avec un écran 8 bits.

Calcul : 10 bits/couche c'est 1024 niveaux de couleur par pixel, un gain théorique de 768 niveaux par rapport à un écran 8 bits (256 niveaux).



Post-traitement :

Pour les Jpeg pour le web ou des photos pour la presse papier journal et la presse magazine généraliste alors un bon écran 8 bits correctement caractérisé (Perso, Eizo Flexscan L 568, EyeOne Photo) suffit. Un NEC 1990FXp/19 propose parait-il un bon rapport Qualité /Prix.

Impression :

On touche au pré-presse de manière honnête avec ce matos en disposant d’une imprimante moyenne gamme (Epson R1800), également caractérisée, et on tire ses raw en A3 à faire pâlir les labos qui ne tournent qu’en sRVB.

Digigraphie :

Uniquement post-traitement des fichiers raw avec flux de travail calibré. Certains labos pros proposent un autre espace couleur que le sRVB. Il faut le leur demander pour le post-traitement et s’y tenir. Fournir un exemplaire de sa propre production facilite énormément la communication. On évite ainsi l’achat d’une imprimante qualité digigraphie. (retour sur investissement).

Par comparaison, investir dans une bonne sonde qui permet de caractériser ses périphériques et de calibrer son flux de travail, c’est ne plus devoir vérifier la température, la qualité des bains, etc…
Reste ensuite la créativité…, et pour certains, c'est à ce stade que ça commence...!





Littératures :
La gestion des couleurs pour les photographes /Jean Delmas/Eyrolles
Cameraw Raw et Photoshop CS2/Bruce Fraser/Eyrolles
Dateiformate in der Druckvostufe/Helen Weber/ MITP
Farbmanagement in der Digitalphotographie/Andreas Kunert/MITP