Tient bon la barre

[dkeith]

les choses sont plus difficiles à documenter chez les insectes mais on a des exemples déjà anciens de noctuelles qui deviennent noires dans les régions à charbon de l'Angleterre (c'était au XIXe siècle...)

par contre, oui, les insectes sont fortement liés à leur biotope - donc là où disparait le biotope, le cortège d'insectes disparait, souvent de manière définitive... et je suis d'avoir décrit une espèce déjà disparue car ramassée à la fin du XIXe dans des bitoopes de bords de fleuve, sauf qu'aujourd'hui, l'urbanisation galopante a fait disparaître ces lieux.... ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. mais heureusement, qu'on en redécouvre d'autres qu'on n'avait pas vus depuis des décennies voire depuis plus d'un siècle

[Cyndéric]

les choses sont plus difficiles à documenter chez les insectes mais on a des exemples déjà anciens de noctuelles qui deviennent noires dans les régions à charbon de l'Angleterre (c'était au XIXe siècle...)

par contre, oui, les insectes sont fortement liés à leur biotope - donc là où disparait le biotope, le cortège d'insectes disparait, souvent de manière définitive... et je suis d'avoir décrit une espèce déjà disparue car ramassée à la fin du XIXe dans des bitoopes de bords de fleuve, sauf qu'aujourd'hui, l'urbanisation galopante a fait disparaître ces lieux.... ce n'est qu'un exemple parmi d'autres. mais heureusement, qu'on en redécouvre d'autres qu'on n'avait pas vus depuis des décennies voire depuis plus d'un siècle

C'est ce qui me rassure en effet un peu Denis, je sais que la nature a horreur du vide d'une part, et que la vie est en perpétuelle évolution/adaptation. Maintenant comme tu l'expliques le principal problème encore et toujours, que ce soit pour les insectes, les oiseaux ou les mammifères sauvage, c'est la destruction de leurs habitats, la diminution de leur espace de vie. Il faut malgré tout essayer de rester optimiste et ce que tu écris sur les espèces qui sont redécouvertes est sans conteste positif. Ce qui est aussi positif c'est qu'après avoir détruit des milliers de kilomètres de haies pendant des décennies, je vois passer des news de ville qui s'engage à en réinstaller quelques kilomètres. Bien entendu, nous sommes loin des 2 millions de kilomètres de haies qui existaient en France à la période d'apogée des bocages, mais je connais la stratégie de la tâche d'huile et j'ai confiance en elle sur ce sujet. Quand je randonne dans l'Yonne du côté de Carré les Tombes par exemple, je longe parfois des haies, c'est un tel concert d'oiseaux, c'est à la fois impressionnant et beau. Et surtout cela aide à comprendre l'importance des haies pour nombre d'espèces, surtout que s'il y a des oiseaux, il y a aussi des insectes. Des démarches similaires existent pour les zones humides, et au-delà des initiatives politiques nécessaires, si j'ai moi des velléités pour créer des mares, je me doute que d'autres personnes y pensent aussi.