Les particules en suspension ne sont pas trop difficile à gérer en macro sous-marine. Car même si l'eau paraît chargée, la proximité entre l'objectif et le sujet (10 à 30 cm. environ) règle déjà une bonne partie de problème.

L'eau absorbant les couleurs (à 30 mètres tout apparaît bleu) l'utilisation du flash est indispensable pour les faire apparaître.

Ensuite, tout réside dans le placement correct du flash. Au même titre que lorsqu'on réalise une photo quand il neige, si on utilise le flash intégré de l'appareil qui se trouve dans l'axe de l'objectif, chaque flocon va renvoyé directement la lumière, générant un halo (plus il y de flocons, plus il y a de halos jusqu'à rendre l'image totalement saturée et illisible).

De ce fait, il faut déporter le flash latéralement et l'orienter de telle manière à ce que l'éclairage parvienne sur le sujet avec un certain angle latéral. Dès ce moment, les particules n'apparaissent plus ou du moins ne deviennent plus gênantes.

Comme l'éclairage latéral va créer des ombres disgracieuses, l'utilisation d'un second flash permet de déboucher ces-mêmes ombres et uniformise l'éclairage.

La profondeur de champ joue également un rôle dans le traitement des particules. Pour l'hippocampe, le diaphragme fermé à f16 permet d'avoir le sujet net et très rapidement la zone de flou qui se créée derrière rend les particules invisibles (comme les éventuelles poussières sur un capteur sale).

Finalement, s'il reste deux ou trois particules visibles et dérangeantes, un coup de pinceau (correcteur de tons directs) sous lightroom ou photoshop règle définitivement le problème.