cette question d'utilité, de neutralité ou de nuisibilité est purement anthropocentrique et héritée d'une certaine tradition qui place l'homme au sommet de la création - donc sans réel intérêt pour étudier les relations, en particulier trophiques, au sein d'un biotope donné.

le fait est que de très nombreux des organismes vivent aux dépens d'autres organismes, parfois de manière très exclusive comme les Platypsyllus, coléoptères extrêmement adaptés, dont l'unique espèce ne vit que dans la fourrure des castors européens ou américains, voire un autre, le Silphopsyllus qui lui ne vit que sur les desmans!!!

tout changement dans un biotope donné induit des changements dans le cortège d'espèces qui y vit - le fameux bupreste des thuyas ne vivait en Ile de France que sur les genévriers sauvages et y est donc placé en liste rouge, sauf qu'il s'est découvert une prédilection pour nos haies de thuyas qu'il arrive à décimer! mais la chose est vraie aussi sans introduction d'espèces allochtones: une coupe dans un bois fera exploser tout un cortège d'espèces qui se feront beaucoup plus discrètes après..

bonne continuation
denis