Avant de s'attaquer au démontage du dépoli, il convient de savoir ce qui vous attend.

Lorsque l'EOS 500 argentique est sorti, il y a quatorze ans, on a pu constater les effets de la réduction des coûts sur divers pints du boîtier, dont la visée.

Le pentamiroir de la première génération d'EOS a été remplacé par un pentaprisme, la lentille collectrice placée entre le dépoli et le penraprisme a disparu, le dépoli étant devenu une lentille de Fresnel. La fixation du dépoli a changé, se simplifiant à l'extrême: au lieu du support de dépoli dégondable des séries d'EOS 600 et 700, ce dernier se trouve pris en sandwich entre une cale d'épaisseur (côté penprisme) et un cadre ressort métallique qui est encliqueté dans des gorges situées sur le haut et le bas.

Le groupe de trois pièces devant le pentaprisme de l'EOS 500:



Le cadre ressort fixant le dépoli se trouve côté extérieur, le dépoli présente sa face bombée ( la gravure en cercles concentriques formant une lentille de Fresnel vers le miroir), plus brillante vers le miroir, sa face plate et terne (le dépoli à proprement parler) vers le pentaprisme, une cale d'épaisseur s'intercalant entre le dépoli et le pentamiroir (compensation de la tolérance de fabrication du bloc viseur). L'apaisseur de cette cale pouvant varier d'un boîtier à un autre. Il peut arriver que deux cales soient superposées pour obtenir précisément l'épaisseur voulue: une épaisse à laquelles s'ajoute une fine pour obtenir l'épaisseur voulue.