Ce qui M. Paredes est plein de bonnes choses et notamment sur l'acceptation du bruit.
Je suis un peu plus jeune que lui, mais j'ai aussi connu la photo argentique, où je photographiais à l'époque étant lycéen des scènes sous des cirques, dans des gymnases avec un eos 50 et un 50 mm 1,8, ou encore le vieux minolta (sans AF) de mon père et ces différents objectifs comme un grand angle, un petit téléobjectif pour faire des portraits. Il avait même un soufflet pour avoir des rapport de grandissements de folie en macro !
Je me souviens de ce temps où on choisissait ces pellicules en fonction des conditions de lumières qu'on avait. On était même bloqué le temps de finir cette pellicule avec cette sensibilité. Je me souviens avoir fait bon nombre de comparatif avec des pellicules à 1600 et 3200 ISO en N&B que je développai moi même, me permettant d'avoir le meilleur rendu et avoir le grain le plus esthétique en fonction du sujet que je traitais. Je passais mes heures de libres au lycée dans un labo photo pour développer mes photos...

On était habitué à ce grain, et j'aime bien retrouver un peu de grain sur une photo numérique. Chose au combien difficile puisqu'on est dans le lisse à tout prix. Alors oui, j'ai acheté Dxo aussi pour filmpack que j'utilise de temps en temps, avec parcimonie (contrairement aux curseurs de Dxo, notamment la saturation... mais ça c'est autre chose)

Le bruit c'est le grain du numérique. Mais il faut le traiter et l'apprivoiser pour qu'il soit acceptable et devienne partie intégrante de la photo. Une photo bruitée n'est en aucun cas à jeter. Il faut accepter que les conditions soient difficile pour le photographe comme pour la technique, mais une belle photo bien composée fonctionnera quand même même si elle présente un peu de bruit... Car ce qui importe ce n'est pas le détail, un crop à 100% sur un écran, un agrandissement en 80x120 cm vu à 5 cm... l'important c'est que ta photo soit plus qu'une simple photo...