Citation Envoyé par Suetake Voir le message
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J'suis un noob en numérique mais c'est un des premiers trucs que j'ai compris sur le post-traitement !

Le paradoxe dans tout ça, c'est que d'un côté on te rabache que le graal c'est les 100 ISO, et de l'autre on te propose sur LR la possibilité de rajouter du grain...
Les basses sensibilités offrent une bien meilleure dynamique et une plus grande justesse des couleurs, souvent à 100 isos, mais parfois à 200, voire 400 sur les dernières générations.

Et tu fais bien de soulever ce point car si je me penche sur ma propre pratique, 80% de mes tofs sont faites à 400 isos maxi, un bon 50% à 200 isos et justement parce que sous DPP, j'utilise la priorité hautes lumières. D'où mes nombreux posts en faveur de l'aps-c, qui est très bon avant 400 à 800 isos, voire aussi bon que le 24X36, pour peu qu'on lui associe de bons cailloux, qui eux aussi participent grandement à la qualité d'image et au résultat final. Mais, je n'ai plus aucun scrupule à pousser un peu les isos de sorte à pouvoir surexposer un brin mes raws. Souvent une surexposition d'environ 1/3 d'IL suffit à obtenir des ombres détaillées mais ni bruitées, ni pénalisées par un affreux banding/blotching issu d'un remontage à la truelle. Les hautes lumières restent claquantes et rattrapables au besoin, encore loin d'être "percées". Au lieu de remonter les ombres, on diminue juste un peu l'expo des hautes lumières, à l'aide d'une courbe en S par exemple.

La surex empêche l'apparition du bruit, détaille les ombres et même le reste, car le piqué comme les fins détails profitent aussi d'une bonne exposition, ensuite le fait de baisser ou diminuer l'expo en post-prod ne peut, au pire, que redensifier les ombres, mais sans faire remonter le bruit, contrairement au remontage sauvage d'un fichier sous ex et sans détails qui bruitera et fera apparaître le fameux banding, ainsi qu'un cortège de dérives et d'aplats, voire une infâme bouillie de pixels sous ex...