Citation Envoyé par browning Voir le message
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j'étais à iso 100, 105mm(sur mon 24-105)
les flashs étaient au minimum
je cherchais une faible pdc => ouverture importante.

et c'est là qu'est le soucis. si pour la compo j'ai besoin d'une faible PDC, je dois ouvrir.

dans la pièce, j'étais limité par l'éloignement des flashs

et j'avais en effet une lumière naturelle que je en pouvais pas enlever...
En prise de vue "packshot", (le mot qu'on emploie dans la profession pour ne pas dire "nature morte" qui fait un peu peinture 17e siècle), la profondeur de champ est liée au sujet.
En principe, on veut le maximum de netteté partout parce que tous les éléments sont importants et que les effets de flou sont contre-productifs.
Je parle de la photo culinaire, bien sûr.
Avec la limite technique de l'objectif.
Le flou est donc inévitable pour les gros plans.

Mais l'essentiel est que le sujet soit complètement net. Le sujet peut être un élément (un aliment), l'assiette, un ensemble de plats ou toute la table.

Je ne vois pas comment faire cela avec un télé et une grande ouverture. Dans ce cas, aucun élément cadré serré n'est net complètement.

En fait, si c'est pour travailler à grande ouverture, les flashs ne sont pas indispensables. Quelques réflecteurs en carton blanc et une lampe suffisent.

De toute façon, au fur et à mesure de tes avancées, tu vas vite te rendre compte de la difficulté de la nature morte.
Chaque élément est important:
- le stylisme de l'assiette;
- l'aspect des aliments (il faut souvent tricher, les aliments cuits ne le sont pas tout à fait, la glace est en cire, la crème est teintée à l'encre, le steak est enduit d'huile de moteur...) C'est rarement mangeable!
Sauf évidemment pour des aliments simples comme du pain, des épices, etc.
- la composition
- et ensuite seulement les aspects techniques comme l'éclairage et la prise de vue elle-même. Cette dernière partie étant la plus facile.