Je vais essayer d'être plus clair ( sans jeu de mot!).

d'abord un cas extrême de photo prise au flash : les photos de balle de fusil sortant du canon de l'arme: ces photos sont réalisées
- en installant l'appareil photo ouvert dans le noir ( mode bulb) ,
- tir de la cartouche
- détection du passage de la balle par un système électro-magnétique
- déclenchement d'un flash de durée très courte ( quelques millionièmes de seconde)

dans cet exemple, l'appareil a pu rester ouvert longtemps ( peut-être plusieurs minutes ) , mais la durée effective correspondant à l'image enregistrée est la duréee du flash , soit quelques millionièmes de seconde.


Autre exemple , basé sur le MT-24EX , sujet du message initial
Photo au MPE-65 fermé à 3X F16 ( fermeture effective F64 , donc pas beaucoup de lumière qui passe)
Photo au flash
durée d'ouverture de l'objective: 1/200eme de seconde
durée du flash : 1/800eme de seconde
l'image enregistrée correspond quasiment uniquement à la période ou le sujet a été illuminé ( 1/800E de seconde), pendant le reste de l'ouverture la très faible lumière collectée va très peu participer à la création de l'image . Ainsi si l'on photographie un insecte en vol , on arrive à figer en partie les ailes , ce qui serait impossible à 1/200eme ( figer en partie , car pour figer un insecte en vol , il faut au maximum 1/2000eme de seconde)

Même sur des cas moins extrêmes, ce phénomène joue aussi. J'en profite par exemple lors de photo au 100 ou 180 mm macro à des vitesses basses ( F8 - 1/100e de seconde).: l'insecte qui est devant le flash va prendre toute la puissance lumineuse alors que l'arrière plan en prendra assez peu ( répartition de la puissance en 1/D^4), et donc l'arrière plan ne sera illuminé que par la lumière naturelle: l'insecte est presque figé par l'éclair du flash à 1/800 alors que l'arrière plan sera en éclairage naturel

J'espère ne pas avoir été trop long et que ces quelques exemples "éclairent" un peu plus mon propos.