On n'est pas obligé de passer en manuel, même si pour mon goût ça reste le mode le plus souple quand on sait ce qu'on veut faire. Cela me paraît plus simple et réactif que les bornages obtenus par navigation dans les menus+C.Fn... Pas de risque d'oubli entre deux séances, ou entre intérieur/extérieur...

Mais si tu veux rester en mode priorité, tu peux utiliser la correction d'expo pour être certain de sur-exposer d'1/3 à 2/3 d'IL et la combiner avec un bornage judicieux des isos pour ne pas descendre en dessous d'une vitesse critique en ce qui concerne les sujets mobiles, ou conserver une ouverture optimale dans les cas où netteté/pdc doivent être contrôlés. Une autre solution, que l'on peut coupler au reste est de "borner" les vitesses de synchro flash dans les C.Fn (exposition 7-1 ou 7-2).

J'utilise aussi des 430 EX en plus de mes 580, et un seul type de rélecteur/diffuseur à réussi a me convaincre sur le terrain, c'est le LumiQuest pocket bouncer. Cela ne m'empêche pas d'apporter également une correction d'expo au flash si besoin (+/-). En moyenne, selon le fond réflecteur choisi, on perd environ 1IL de puissance du flash, mais la lumière est mieux diffusée, plus douce, avec moins d'ombres marquées/portées, sans effet fromage blanc et sans point chaud, on élimine également d'office les yeux rouges. L'idée étant de "fondre" l'appoint du flash dans la lumière ambiante, juste pour déboucher les ombres.

Bref, déjà distinguer expo générale et dosage du flash. Ce sont deux corrections d'exposition, mais qui portent sur des fonctions différentes.

Cela dit, une fois qu'on s'est exercé à doser le flash, on y arrive avec le pop-up. Ici le flash est celui du boîtier, sans artifice autre qu'une réduction de -1IL&2/3 (presque 2 IL quoi):


  • EXIF: Canon ( EOS 650D) | 40mm | 1/80s | f/2.8 | ISO 1600



En gros, l'expo sans flash aurait été juste dans sa globalité, mais le visage en contre-jour aurait été enterré. Le flash est venu compenser un écart dynamique trop important et m'aura évité d'étirer les courbes en post traitement, ce qui aurait ruiné les contrastes, fait monter le bruit coloré, voire le banding/blotching. Là on a un truc potable dès la pdv.

Ainsi, le flash permet d'avoir les isos qui autorisent une vitesse suffisante et de limiter le bruit d'une expo qui serait insuffisante. Ce ne sont pas les isos qui détruisent les détails, c'est bien le logiciel chargé de lisser le bruit généré par une mauvaise expo qui fait le plus de dégâts... D'où l'intérêt de comprendre comment fonctionnent les choses... Un bon pilote sera encore meilleur si il est un peu mécano...

Je ne sais pas si tu as fait l'effort d'ouvrir le lien vers une conversation similaire, mais si tu le fais et que pour chaque citation, tu fais aussi l'effort de revenir vers les fils dont elles sont tirées, voire d'ouvrir les liens qu'ils contiennent à leur tour, je t'assure que tu finiras par y voir plus clair. Si tu es curieux, tu trouveras même des notions de sensito et des explications sur les capteurs au détour de certains fils! Une photo, c'est une somme d'éléments, qui vont de l'expo au traitement, même en raw, ce serait une erreur de dissocier les deux... (attention je propose des logiques de travail à appliquer, pas des recettes à copier/coller bêtement sans les comprendre...)
Aide toi et le ciel t'aidera.

Car non, basses lumières n'est pas synonyme de vitesses lentes, du moins pas avec du vivant qui bouge!

Bien évidement, je ne reviendrai pas sur l'utilité d'un écran parfaitement calibré...