On est bien évidemment d'accord. Mais il n'y a pas que la profondeur de champ pour isoler un sujet. Une utilisation intelligente des lignes de fuite, du cadrage, d'un filé ou encore des couleurs, et plus généralement de la composition est bien plus efficace. Toutes les profondeurs de champ de remplaceront pas ces notions. Quant à la réactivité de l'appareil, ce n'est à priori pas en cause dans le cas de Fanland :
C'est de mon point de vue surtout une question de luminosité, et dans ce cas, à moins de vraiment monter très haut en gamme, ça ne changera pas. La meilleure solution est alors de passer en MaP manuelle, régler sur la distance hyperfocale (plus courte sur petit capteur !) et shooter à la demande, voir en rafale (ce que fait très bien un hybride).
Pour en revenir à ce qui me fait dire qu'un hybride lui correspond, voici quelques extraits choisis du même sujet, abordé par le même auteur, ici même il y a quelques mois :
(
https://www.eos-numerique.com/forums...z-vous-228602/)
Ce n'est pas un non-sens que de commencer la photo sur un petit capteur. Moins cher, plus polyvalent, plus compact (donc transportable), avec souvent plus de mode scène qu'un reflex d'entrée de gamme... De plus ces appareils sont compatibles avec toute une panoplie de filtres (CPL, close up, ND) et d'accessoires (télécommande, flash cobra, trépieds) qui ouvrent la porte à la créativité. Ils disposent d'un viseur (numérique, certe, mais de qualité pour les hauts de gamme), et fournissent aussi des RAW, JPEG, RAW+JPEG, permettent des prises de vue en rafale, offrent les possibilité de shooter en priorité ouverture, vitesse, manuel, permettent de figer son ISO, de corriger l'exposition... bref, plein de réglages de "grand" pour quand on veux évoluer.
Et ils se revendent très bien si on en a pris soin.
Et quand on se sent à l'étroit sur ces capteurs, on peut toujours passer à un boitier reflex avec une fixe lumineuse ou un trans-standard, selon les besoins que l'on aura identifié au long de sa propre pratique de la photographie. En connaissance de cause.