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22/09/2012, 17h01 #2Membre
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- 35 1.4 ; 70-200 2.8 ; 17-35 2.8 ; 55 1.2 ; 85 1.8 ; 8 3.5
Bonjour à tous chers amis Canonistes,
Je me permets de poster dans ce fil suite à mon expérience personnelle, espérant ainsi aiguiller, en tout cas informer, d'éventuels curieux et autres archéologues se renseignant sur l'EOS 1D.
La véritable question se situe par rapport à la pérennité de ce boîtier :
L'EOS 1D est en effet un appareil numérique de 2001, autant parler d'un daguerréotype !
4 mégapixels et une montée en ISO ultra-limitée sont les témoins de cette époque désormais révolue.
Alors pourquoi ? Quelles sont les raisons qui font qu'un photographe contemporain pourrait s'intéresser à cette machine quand la norme actuelle se situe autour des 20 mégapixels et que les sensibilités flirtent avec la centaine de millier d'ISO ?
Et bien, chers amis, je me suis lancé. Voici les conclusions que j'en tire après quelques rapides essais :
Je possédais deux boîtiers, deux EOS : mon premier, un 350D et un 60D (de 2011, très récent).
J'avais ainsi dans mon armoire un boîtier principal d'excellente facture : je suis très satisfait des photos obtenues grâce à son petit capteur. Mais certaines choses me dérangent.
Je suis avant tout passionné des boîtiers argentiques. Je jette mon dévolu sur ma collection d'appareils lourds, tout en métal et les Nikon F, Nikkormat et autres bi-objectifs me fascinent de par leur qualité et leur ergonomie.
J'ai donc vu dans l'EOS 1D premier du nom une occasion d'allier le numérique à un véritable boîtier sans plastique et avant tout professionnel tout en restant très abordable. Je l'ai en effet touché pour 350€ (j'en ai vu partir un ce matin sur e-bay pour 130€................
) et quelques milliers de déclenchements.
Ce qui frappe lors de la prise en main concerne le poids et l'ergonomie générale.
C'est lourd, tout en métal mat. On pourrait planter des clous avec !
Ensuite, l'interface électronique est plutôt mal conçue et nécessite fréquemment l'intervention de plusieurs doigts, voire les deux mains. Naviguer dans les différents menus et options est une tannée.
L'écran est ridiculement petit et ne permet que de déterminer si le cadrage est réussi ou non. Le flou et le bruit numérique y sont indiscernables. Toutefois, on pallie à ce défaut en trimballant plusieurs cartes mémoires (celles dont la capacité est supérieure à 2Go ne fonctionnent pas. Toutefois, la faible résolution des photos compense ce manque d'espace). Enfin, cela peut aussi être un avantage lors de froides sessions : le nez ne se colle pas contre un grand écran pour y déposer une vague de buée.
Tenir ce boîtier en main est extra-ordinaire et terrible : il m'est maintenant difficile de saisir mon 60D sans avoir l'impression de tenir un jouet en main.
De plus, le viseur permet de visualiser 100% de l'image enregistrée par le capteur.
Autre signe de "professionnalisation" : le déclencheur.
Le son produit par ce déclencheur est orgasmique mes amis. Il me fait penser à mes Nikon F. C'est un bonheur.
De plus, le mode rafale permet de déclencher 8 prises de vue par seconde ! Cette pétarade rappelle d'avantage un fusil-mitrailleur qu'un appareil photo. Cette fonction a changé ma vie, je vous le garantis : passant de 4/5 ips sur le 60D à 8 ips sur le 1D. Imaginons une situation de reportage : une personnalité est entourée de photographes : balancez une rafale inutile, l'individu tournera inévitablement le regard vers vous, intrigué par cette détonation : BAM une dernière photo sur laquelle votre sujet vous regarde dans les yeux [dans l'objectif]. Et le tour est joué.
Abordons maintenant rapidement la qualité des images.
J'appréhendais évidemment la faible résolution de ce boîtier, aujourd'hui nettement inférieure à ce que nous proposent la quasi-totalité des fabricants de smartphones et ayant été élevé à l'école de la course aux mégapixels.
Finalement, cela ne pose aucun souci. Strictement aucun. 4Mp sont amplement suffisants pour l'utilisation de la majeure partie des photographes. La retouche précise est quelque peu handicapée par le faible agrandissement possible, mais il suffit de se concentrer un petit peu plus que d'habitude.
Ainsi, ce boîtier est un plaisir à utiliser.
Il est effectivement bien plus difficile de shooter correctement avec ce monstre qu'avec un boîtier récent. Il tolère de fait assez peu les erreurs. Passant plus de temps sur un argentique que sur un numérique, cela ne m'a pas particulièrement handicapé mais mes amis habitués au 5D Mark II ou D800 me l'ont rendu en clamant haut et fort que mon ID était "désagréable à l'utilisation".
Il est, de plus, nécessaire de passer plus de temps en post-prod, mais une fois satisfait, le résultat est tout à fait à la hauteur d'un appareil professionnel contemporain dans le cadre d'une diffusion de ses images sur le net.
Voici trois petits exemples de ce que j'ai pu en tirer depuis mon achat :
Les deux photos politiques sont à 640ISO au Sigma 70-200 f2.8 apo dg os ex hsm et le portrait est à 200ISO au Canon 24-105 f/4L :
Jean-Luc Mélenchon - Anniversaire de la République - Panthéon - Politique - Citizenside
Jean-Luc Mélenchon - Anniversaire de la République - Panthéon - Politique - Citizenside
(image hébergée par facebook, la qualité est dégradée...)
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