Salut,

Presque tout a été dit.
Je rappelle à toutes fins utiles qu'avant la fin des années 80, les boitiers n'avaient pas d'autofocus et pas de moteur, ou alors des moteurs à 1,2 images par seconde.
Et des photos de sport, il y en avait : formule 1, tennis, foot, basket, ski et j'en passe.

Comment ce miracle était il possible ?

GParedes a donné l'explication : l'anticipation grâce à la connaissance de son sujet ! Il n'y a que ça qui compte. Avec la connaissance de son matos pour la latence. C'est pourquoi on parle de photographes spécialisés.

Avec les boîtiers de type machine-à-coudre (10 img/s), un néophyte de l'activité couverte, pressé en plus, donc un pro qui gagne sa vie avec ses photos, augmente statistiquement ses chances d'obtenir une bonne image.

Mais c'est bien statistique.

Tiens, pour illustrer: un truc que l'on ne sait pas toujours c'est que dans les films, pourtant à la cadence de 24 img/s (voire 25 pour la video), lors des scènes avec un coup de feu, il est très fréquent de ne pas avoir la flamme sur la pellicule. En film, le cadreur sait le dire car si il a vu la flamme, elle n'est pas sur la pellicule (système de miroir reflex comme sur nos EOS). En video, on visionne.
Il faut alors reshooter la scène en croisant les doigts.

Ce que ne permet pas le mode one shot, c'est la décomposition du mouvement. Par contre, capter "l'instant décisif", c'est possible avec un Leica M3.

Bref, les cadences infernales et les autofocus ultras rapides sont des moyens techniques qui augmentent les chances d'obtenir un bon résultat sans trop se prendre la tête.
Pour conclure avec une métaphore automobile puisqu'il semble que ce soit le thème, l'ABS n'a jamais raccourci les distances de freinage, il permet juste à un néophyte de freiner presque comme un pilote.

Amitiés,

Bruno