Bonjour,

C'est juste un retour d'expérience que je partage avec vous.
Je me suis mis à l'argentique au début pour le fun et ma culture générale. C'est aussi une autre façon de travailler qui a eu d'ailleurs des impacts positifs sur mon travail en numérique : plus de réflexion, plus attentif, je vais plus à l'essentiel et je suis bien plus concentré sur ma PDV.

J'ai débuté avec pas grand chose en terme d'investissement (un EOS33V nu acheté 40 ou 45€), 2 peloches en N&B (Ilford HP5+) et la chimie pour le développement (120€ environ chimie + matériel comme les contenants, éprouvettes, pinces, ...).
Pour le tirage, j'ai le matériel donné par le beau-père mais un manque de place dans un F2 en couple se faisant cruellement sentir, il a fallu que j'en revienne aux nouvelles technologies.
Du coup j'ai un mixe sur mon flux de travail que je qualifierais d'argento-numérique.
Ayant pris goût, j'ai remisé le 33V pour passer à l'EOS3 (plus par caprice et opportunité que par un réel besoin) qui a du me couter dans les 250€ je crois.
Niveau objectif, j'avais un EF50mm F/1.4 que je n'utilisais pas et qui est collé en permanence sur le boitier.

Pour en revenir au flux de travail :
- développement de la pellicule : les toilettes pour la sortie de la peloche dans la cuvette de développement (seule pièce sans fenêtre et totalement isolée de la lumière). Dans la cuisine, je prépare dans des contenants toute ma chimie : révélateur, bain d'arrêt, fixateur, rinçage avec un agent mouillant et de l'eau distillée. Le plus contraignant : garder l'eau à bonne température, je pense que j'ai encore un manque d'organisation pour économiser sur ce poste. En gros, 30 minutes de préparation en amont, temps des opérations environ 30 minutes et 45 minutes de rangement (la petite vaisselle et remise en état de la cuisine). La pellicule sèche dans la cuisine pendant la nuit (ces opérations sont effectuées en soirée quand personne n'a besoin de rentrer dans la cuisine) ;
- le lendemain matin je découpe en bandes de 6 et je range le tout dans un panodia ;
- numérisation des négatifs : pour archivage et traitement (matériel : Canon CanoScan 9000F, logiciels : initialement SilverFast, ce dernier est maintenant utilisé que pour la numérisation, le traitement se faisant sous DxO Optics) ;
- tirage : je suis frustré d'avoir le matériel et de ne pouvoir l'utiliser faute de place. J'externalise donc chez un prestataire.

Je sais que je vais avoir une grosse dépense à budgétiser : j'aimerais trouver un scanner de films dédié (type Nikon ou Konica Minolta), le 9000F est bien pour du tout-venant mais sur du spécifique, il est franchement léger pour les négatifs.