Le but du lavage est de faire partir de la gelatine les grains d'argent non insolés, donc non développés et séparés par le fixateur. Le lavage est aussi important que le fixage. Tout grain d'argent non insolé restant dans la gélatine s'assombrira avec le temps (quelques années) et créera un voile semi-opaque sur le film. Le principe est le même pour les tirages papiers. Dans ce dernier cas, les images jauniront avec le temps.

J'utilisais un embout de caoutchouc de marque Paterson qui "forçait" le lavage par la pression qu'il exerçait sur l'eau. Il faut en effet que l'eau et/ou le film soit agité en permanence. La stagnation n'a aucun effet sur le lavage du film.

Pour les films d'usage rapide qui ne nécessite pas d'archivage, on peut donc écourter le lavage. Par contre, pour le long terme, un lavage parfait est nécessaire.

Pour le séchage, après avoir mis quelques gouttes d'agent mouillant dans l'eau, on peut essorer le film entre deux doigts ou avec une pince caoutchouc. Je n'ai jamais eu de problème de griffe. Cela fait gagner du temps sur le séchage.
Les pros utilisent une armoire à séchage à air filtré. A défaut, il faut une pièce fermée et propre sans aucun courant d'air.
A savoir, on vend des ventilateurs filtrants qui nettoient très bien l'air ambiant. Ce n'est pas très onéreux.

Toute impureté aussi microscopique soit elle qui se pose sur la gélatine pendant le séchage, entre dans l'épaisseur de la gélatine et ne peut plus être enlevée.
Par contre, du côté brillant, les impuretés peuvent être enlevée avec un chiffon antistatique.