Je ne peux croire qu’une nouvelle version sorte aussitôt
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Je ne peux croire qu’une nouvelle version sorte aussitôt
C'est certain, la gestion du temps c'est important pour des acteurs comme Canon. Et très certainement, ils ne peuvent pas renouveler maintenant. Surtout que Canon a tout de même dans sa roadmap de sortir 8 objectifs par an d'ici fin 2025. Donc je ne vois pas un renouvellement des 400mm & 600mm d'ici là. Je parierais bien sur 2027-2028, soit 6-7 années de service comme entre les versions II & III EF.
La photographie peut coûter très cher, mais il faut aussi que chacun sache rester humble.
Discuter d'optiques à plus de 10 000 € et même 3 000 €, soit. Il faut bien expliquer les prix, les évolutions...
Mais inciter à vivre pleinement sa passion tant qu'il est temps (carpe diem) quitte à se mettre sur la paille, inviter chacun à se sortir les doigts du ... et prendre des risques professionnels (qui pourraient être des risques humains pour certains) pour gagner l'argent nécessaire à ces achats... quand le salaire médiant est d'un peu moins de 2 000 € / mois, oui je trouve cela un peu indécent. Un peu comme en son temps l'histoire de la montre suisse passé 50 ans (pour ceux dont les montres sont la passion).
Alors quelque soit le prix de son matériel, chacun fait avec ses moyens et vit sa passion comme il le peut, en gardant un minimum d'humilité. Il est malheureusement loin le temps où l'on pouvait dire, que ce n'est pas le matériel qui fait le photographe et certains messages peuvent contribuer largement à appuyer ce dicton (on sait tous qu'utiliser une optique et un boîtier demande plus que l'argent nécessaire pour les acquérir bien entendu).
Bien puisque tout le monde y va de son couplet, j'y vais du mien. Le 100-500 c'est un nombre illimité de mois pour moi, car je n'ai aucun revenu... Ma famille vit aujourd'hui pour la quasi totalité de nos besoins (j'ai un petit capital avec lequel je paie moitié du loyer avec Mademoiselle, l'électricité, l'assurance habitation) avec les uniques revenus de professeur d'anglais de Mademoiselle. Je suis entrepreneur, avec une casquette de gérant depuis 2014 et deux casquettes de président depuis 2016 et 2019, sans revenus depuis plusieurs mois et pour plusieurs années. Je n'aurai accès à aucune retraite car je n'ai cotisé que 23 ans pendant lesquelles j'étais fonctionnaire avant d'être licencié par mon employeur fin 2017. Voilà pour moi, donc soit je réussis dans mes entreprises et je peux couvrir mes besoins primaires et mes envies photographiques jusqu'à la fin de mes jours, soit je me plante et je vis au crochet de Mademoiselle jusqu'à la fin de mes jours. Quand à mon capital, je ne l'ai volé à personne... Et j'ai deux jeunes enfants qui sont loin d'être partis (8 ans et bientôt 10 ans), ainsi que deux parents encore en vie. Comme je ne suis pas quelqu'un à se plaindre de sa situation et plutôt orienté création de richesse, je pense réussir plutôt qu'échouer, mais à cette heure rien n'est acquis.
Bon pour mettre tout le monde d'accord, je vous renvoie à ce sujet:
https://www.eos-numerique.com/forums/f9/base-de-donnees-objectifs-inaccessible-305200-3.html
et plus particulièrement au #44
Après, on semble s'étonner que la fréquentation baisse :zoo_taz:
Oui chacun fait avec ses moyens et j'ajoute que ces moyens sont le fruit bien souvent de nos choix personnels ou du choix que d'autres font pour nous. De fait, s'équiper pour de l'animalier est autrement plus onéreux que pour du paysage ou du portrait ou encore du reportage. A titre personnel, j'ai commencé à m'intéresser à l'animalier quand j'avais 25 ans, c'est ce qui m'a amené notamment à m'inscrire sur ce site... Mais je n'avais ni le temps ni l'argent, et je ne vivais pas non plus où j'aurais aimé vivre pour pratiquer cette photographie. Et j'ai attendu pendant 20 ans, jusqu'à mon licenciement en 2017 et le changement de vie forcé/permis qu'il a induit. J'ai du temps désormais, mais même si je la vis bien pour l'instant, je suis quand dans une situation singulière et risquée que peu accepterait.
Prendre des risques professionnels pour vivre une passion, quelle qu'elle soit ce n'est en effet pas raisonnable, sauf à avoir un projet clairement établi. Et la bonne manière de dépenser de l'argent en photographie, comme dans tout autre domaine de loisir, c'est d'économiser chaque mois sur son salaire, certainement pas de souscrire un crédit. J'ajoute aussi qu'il ne faut pas négliger le marché de l'occasion. Et que la photographie, ce n'est pas que du matériel, loin s'en faut, il faut aussi être à même de dégager beaucoup de temps.
Après pour l'humilité... Personnellement je sais bien que je suis "richement" équipé, mais c'est seulement depuis 2018, après 20 ans d'attente, et c'est d'ailleurs pour cela que je n'étais guère visible sur le site avant. Et je ne suis pas devenu équipé comme je le suis aujourd'hui par magie, une bonne partie a été acquis avec ma prime de licenciement, et uniquement parce que j'avais des projets professionnels déjà engagés et d'autres en gestation. Je sais bien que la plupart des gens ne peuvent pas accéder à certains matériels, tout comme pour ma part, je sais bien que le matériel seul ne fait rien. Il est possible d'avoir du matériel d'exception, mais sans temps à consacrer à son utilisation, cela ne sert à rien. Si je suis aujourd'hui un photographe un peu meilleur qu'il y a 4 ans, c'est parce que je consacre beaucoup de temps à la photographie, un temps dont je ne disposerais pas si j'étais encore salarié comme la plupart des gens. Je ne vais pas m'excuser de ma situation ni de ce qui se trouve dans mon sac, mais j'ai aussi conscience des situations dans lesquelles se trouvent mes contemporains. Je suis issu d'un milieu modeste et je vis d'ailleurs au quotidien modestement. Et puis sans la souplesse de ma compagne, je ne pourrais jamais donner autant à la photographie. Si je suis demain photographe "professionnel", ce sera en grande partie grâce à elle, bien plus qu'à mon matériel...
Aucun regret d’avoir fait un petit prêt pour un 800 apo…
Jean-Mi, tu as répondu à mon message sarcastique mais voir mon message #95, où je précise la même chose que toi concernant l'animalier en comparaison avec d'autres domaines de la photographie. Et si j'écris de ne pas négliger l'occasion, c'est parce que 82% de mon parc d'objectifs a été acquis d'occasion. Occasions achetées ici même, sur leboncoin, sur le forum photo d'hardware.fr, chez Audiophil et chez un de ses concurrents néerlandais. J'ai moi-même pas mal revendu sur leboncoin et sur hardware. Et comme tu le dis, à chaque âge ses moyens. Qu'ils me paraissent loin mon Nikon F50 puis mon Canon 350D... Et pourtant, à l'époque où je les ai possédés, il y avait déjà des équipements bien plus onéreux que je ne pouvais pas, par bien des côtés, me permettre, ce qui ne m'empêchait pas de profiter de ces matériels d'entrée de gamme.
Et comme tu le suggères, la vie c'est souvent des choix, des priorités. Y compris quand on débute. Personnellement quand j'étais jeune travailleur, je ne partais jamais en vacances, à part dans ma famille. Et aujourd'hui encore, les vacances se passent souvent à notre domicile ou en visite chez mes beaux-parents dans le Morbihan. Bref, tout n'est que question de choix, de priorité.
On a par moment des choix.. je vais raconter une petite histoire que je connais bien car c'est la mienne !..
Gamin en echec scolaire en 4/3 eme .. mais arrive a choper une orientation en technique pour essayer un bac .. decroché, puis un bts avec beaucoup d'heures de travail.
Entrée en vie active .. mais au bout de deux ans, je reprends les etudes en cours du soir .. pendant 7 ans !.. je commencais de bosser a 7h .. pour finir les cours du soir a 21/22h ..
Et ca pendant 7 ans .. pendant que d'autres se faisait des soirées, moi j usais mon pantalon sur les bancs du CNAM .. au bout de 7 ans diplome d'ingé..
Apres deux ans d'ingenieur etudes, une opportunité pour aller dans une autres boite en tant que responsable BE !.. je prends le risuqe d'y aller .. je recommence a bouquiner un tas de bouquin sur le management etc ..
Puis 3 ans apres, je trouve un poste de responsable BE dans une autre boite avec plus de monde sous ma responsabilité. J'y reste 13 ans, mais je veux une place de directeur technique, alors je quitte une place confortable bien etabli pour un cadre nouveau ou j'ai tout a prouver a 45 ans !..
Et donc apres 17 ans dans la boite, je pars a la retraite .. et mon patron ( petit boite 120 personnes ) me donne une bonne prime qui me permet de m'acheter un 600 f4 et un R3 !..
Alors oui, je pense que je n'ai volé personne avc mon materiel photo, et que je me suis sorti les doigts ..
Pendant que certains font pizza, bière, PSG dans la tele, moi j'etais en train de bosser.
Tous les gens qui ont du gros matos, ne sont pas des personnes nées avec une petites cuillères en argent dans la bouche.
Fin du debat
Ta carrière François illustre totalement ce qu'est être acteur de sa vie. Pourquoi? Parce que tu as fait des choix conscients. La plupart des gens vivent leur vie sur pilote automatique, et ce qui se passe dans ce cas-là, c'est qu'au lieu de vivre une vie basée sur leurs choix, ils vivent la vie basée sur les choix que d'autres font pour eux. Et je suis bien placé pour en parler, c'était un peu, pas totalement non plus, mon cas. Mais à partir de 2014, je me suis réveillé car j'étais vraiment malheureux dans mon travail. Donc en 2014, premier investissement en temps et argent en dehors de mon travail. Viré en 2017 et hop nouvelle structure dans la foulée (et pas en 2016 comme je l'ai écrit ce matin par erreur), puis 3ème structure en 2019. Et maintenant? Et bien maintenant je suis parfois sur mon site de shoot du lever du soleil à son coucher, je passe plus de temps à la photographie que je ne passais avant à mon travail, mais il y a une grande différence. C'est que si je passe 80 heures sur une semaine dédiée à la photographie, c'est mon choix! Et aussi grâce à Mademoiselle comme je l'écrivais plus tôt.
Bravo !
Je n'ai pas dit le contraire...
Mais la femme de ménage qui est payée au smic par ton ex patron (ou la boite qui sous-traite), elle est sans doute aussi importante que bien d'autres, n'est pas non plus née avec une petite cuillère dans la bouche, et se lève pourtant chaque matin peut-être avant tous les employés et rentrera sans doute après car aura dû faire le ménage dans d'autres boites, en fractionné, sans oublier qu'elle aura passé des heures dans les transports en commun. Et pourtant elle aussi se sort les doigts du ... pour faire vivre sa famille. Pire, elle ne pourra pas faire tout ce que tu as fait en plus (CNAM) parce qu'elle a en fait plusieurs vies et ne peut en ajouter une autre. Je ne te parle même pas de son départ à la retraite (si elle y arrive parce qu'avec les 65 ans qui se profilent...), puisqu'elle n'aura aucune prime (comme beaucoup).
Restent donc des questions en suspend : vie familiale ? crédit pour ton logement/vivre ? Car tu as pris des risques (mesurés certainement tu sembles posé), mais ces risques ont-ils pu mettre en danger le reste ?
Aujourd'hui, avec mes crédits et ma vie de famille (que j'ai sans doute commencée tôt), je ne peux pas me permettre de prendre le moindre risque, y'a pas de réserve !
PS : jamais fait la teuf... et moi aussi j'ai changé de parcours il y a quelques années, ça ne m'avait pas pris autant de temps que toi, mais j'avais tout arrêté pour passer à l'enseignement, et donc reprendre tout à 0 ; et quand je prendrai ma retraite si j'arrive à atteindre l'âge, 0 € de prime. Pourtant, il me semble que mon boulot est "utile" et que je me sors les doigts du ... assez souvent !
Oui, donc tu n'as pas fait seul... Il y a "Mademoiselle", il y a investissement "temps et argent" en 2016 (donc tu avais au moins "argent" ou "reins solides" pour avoir "argent")... et tu as pu investir, réinvestir...
Il y a en bien un moment où un facteur "aide" ou "chance" entre en jeu dans les choix que l'on fait.
Je le redis, l'employé "méprisé" (salaire bas, horaire décalé et/ou fractionné...) mais dont le travail reste essentiel a peu de solutions à ce jour pour sortir du mode "pilote automatique".
Fabien, tu y vois ce que tu veux y voir car je ne suis transparent qu'à un certain point. Mais je peux te dire qu'aide et chance rentrent très peu dans l'équation de ma vie. Et pourtant, c'est toujours ce que j'ai échangé avec Mademoiselle, en lui disant tu verras, il y a des gens qui diront que j'ai eu de la chance. Mais elle qui a toujours été à mes côtés depuis plusieurs années, et qui m'a connu avant que je passe à l'action, sait très bien que la chance a peu à voir dans ma situation, que travail, courage et discipline sont ce que les personnes de l'extérieur appellent chance... J'étais un employé méprisé, mais je gagnais bien ma vie car j'avais fait des études pour ça. Mes deux parents avaient un CAP, et j'ai vécu avec eux dans 50 m2 jusqu'à mes 14 ans, j'étais motivé pour gagner de l'argent. Et si je gagnais bien ma vie comparé au reste de la population, je gagnais beaucoup moins que mes collègues pour des raisons de statut d'abord (j'étais un fonctionnaire au milieu de contractuels), puis parce que j'en avais marre d'être méprisé précisément, et que je mettais la pédale douce quand j'étais le premier arrivé et le dernier parti dans ma jeunesse. J'étais méprisé dans mon travail, et moi j'avais l'impression de tourner en rond, que mon cerveau était sous utilisé à faire tous les jours, toutes les semaines, tous les mois plus ou moins la même chose, et surtout beaucoup de process n'ayant aucun sens. C'est pour cela qu'en 2014, à force de ressentir que cela n'allait pas, à dire à ma compagne que mon cerveau voulait autre chose, je me suis mis à rechercher des informations sur comment changer de vie. Et quand j'ai obtenu certaines informations, je suis passé de suite à l'action. Et j'ai ainsi mené de front mon activité salarié et mon activité à côté pendant 3 ans, avant de me faire virer. Et c'est comme ça que le jour où je me suis fait virer, j'étais zen (mais pas ma compagne, qui était un peu choquée quand je lui ai annoncé par SMS "bon, je suis viré"). J'étais zen parce que j'étais devenu indestructible dans la tête. Je me suis même permis de me manifester auprès des RH pour leur rappeler en novembre 2017 que la commission Tartempion était passée depuis 1 mois et que je m'étonnais de ne pas avoir de nouvelles... 3 jours plus tard je remettais mes affaires et me barrais de l'immeuble en sifflotant...
Ma chance à moi, c'est d'avoir été renversé par une voiture à l'âge de 11 ans et d'être encore là pour en parler. Pour plein de raisons j'en suis à 7 ou 8 anesthésies générales, mais je suis OK et reconnaissant envers la vie pour tout ce qu'elle a à offrir. Pour tout le reste, c'est moi qui suis en action, et depuis 2014, quasiment plus jamais en pilote automatique. C'est moi qui prend les décisions et quand je rencontre un problème, un obstacle, je le gère, tant bien que mal, mais je le gère. Je suis le boss, je travaille pour ma compagne et moi, j'ai passé des centaines d'heures, des milliers d'heures déjà sur nos business et en contre-partie je peux désormais dédier une très grande partie de mon temps d'éveil à la photographie. Et je compte bien continuer comme ça. Comme je l'ai déjà écrit, parlons de l'anglais. J'ai 11 au bac, c'est mon niveau d'alors et je suis totalement anglophone aujourd'hui. De la chance? Alors pourquoi ce qui toucherait à l'argent serait de la chance? Mais bon s'il y a des gens qui préfèrent, pour se rassurer, ou rester dans le déni, appeler ça de la chance, be it. Et pour les gens qui sont tout en bas, je connais des dizaines d'exemples de personnes qui sont sorties, parfois de la rue même, et qui ont bâti des choses colossales. De la chance là aussi? Non, un mindset avant tout. Ce même mindset que j'applique à présent à toutes mes activités. Et je sors régulièrement de ma zone de confort...
Enfin, nous sommes à présent très éloignés du nouveau 800mm et du fabuleux 1200mm qui équipera bientôt les vidéastes animaliers de la BBC.
Pour la femme de menage payé au smic, il y a d'autres problemes . et tu t'eloignes des papys zoom du depart.
Bien sure que pour les femmes c'est beaucoup plus dur , surtout quand la religion et/ou le pays , munis d'un passé bien machiste, perdure.
Mais on ne va pas partir dans un debat politico-religieux-sociétale ... j'arrête la
Et en plus , elles sont adaptés à mon R3.. je vais ouvrir une cagnotte :lol: :lol:
Je pense que ça le fait aussi avec r5 et r6 du moment que t’es un grip
Je crois que non, le grip augmente l autonomie mais pas la puissance instantanée que bénéficie le R3 avec sa grosse batterie
Très intéressant sociologiquement de voir comment la discussion a dérivé de "canon vends ses grands blancs trop cher" à "j'ai travaillé dur donc je m'achète ce que je veux".
Bonsoir Philippe,
François a raison, c'est la haute capacité de la batterie du R3 (et du futur R1) qui offre un bénéfice aux utilisateurs du R3 comparé aux utilisateurs du R5/R6. Mais quel est ce bénéfice? Je lis sur le site Canon "mise au point plus rapide", mais nulle part je n'ai trouvé de mesures... Plus rapide donc sans qu'on ne connaisse véritablement l'impact. Personnellement, je shootais en partie à 1600mm (800mm + 2X) en milieu d'après-midi aujourd'hui, et l'autofocus du R5 a fait le job, y compris sur des scènes dynamiques. Mais bon, celui qui veut la mise au point la plus rapide choisira un R3 (ou le futur R1) s'il s'équipe d'un de ces deux nouveaux objectifs que sont le RF800 et RF1200mm.
Avec mon r6 grippé et 800/5,6 apo ça fonctionne très bien, un peu moins véloce avec tc 1,4 et x2