Je la ramene encore un peu.:D
J'ai la "chance" de comparer un bon objectif et du bas de gamme, je peux dire qu'on sort de meilleure photo avec un bon qu'avec un bas de gamme, pour les meme condition de pdv, de cadrage, compo etc...
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Je la ramene encore un peu.:D
J'ai la "chance" de comparer un bon objectif et du bas de gamme, je peux dire qu'on sort de meilleure photo avec un bon qu'avec un bas de gamme, pour les meme condition de pdv, de cadrage, compo etc...
Il n y a pas qu'en photo animalieres equitation.
Pour avoir lacher la photo un certain nombre d'année ... en gros de 1987 .... 2009, le niveau a franchement augmenté. Est ce aussi internet et les echanges qui permettent d'echanger de progresser, et le matos qui a progresser aussi ?.. mais en tout cas, c'est sure que les photos animalieres / sportives ... y'a pas photo ..
Le cliché "c'est le photographe qui fait toute la difference" est trop reducteur, sortir des truc comme ne doit s'adresser qu'a des grand debutants, mais a partir d'un certain niveau de connaissance le matos uniquement, fait la difference, et c'est pas les quelques bonnes photos qu'on peut produire avec du bas de gamme qui change vraiment la donne, a moins d'etre tres bon dans la post prod et perdre beaucoup de temps...
On devrait lire sur le forum:
"avec du bon matos on fait moins de dechet, avec du mauvais il y en a plus...quelques soit le niveau du photographe".
Au mieux les bons photographe evitent d'avoir trop de perte, mais grace a leur connaissance technique ( seulement) mais en pure qualité d'image c'est autre chose, l'objectif fait ce qu'il peut.
Je me permets de vous rappeler la question du départ:
"Est ce que tous les objectifs qui ont une ouverture égale ou supérieure à 2.8 font de superbes photos ou bien c'est autres chose qui entre dans le jeu?"
On trouve quand même assez peu d'objectifs bas de gamme qui ouvrent à 2.8 et je ne pense pas que l'auteur de la question faisait référence à du bas de gamme.
Mais dans la globalité je suis d'accord avec vous.
Que cela joue sur le nombre déchet : oui malgré tout c'est vrai. ( que ce soit les transtandard et plus encore les télé)
Qu'en général l'ouverture à partir de laquelle le piqué devient excellent soit moins fermée ( parfois dès la PO) : oui aussi
enfin sur les boitiers qui étaient moins à 'aise en haut iso l'ouverture avait un role important pour éviter de tomber dans des vitesses trop basses .... mais avec la montée des iso ce n'est plus si vrai.
Il y a aussi malgré tout moyen de prendre des transtandard lumineux accessibles ( je pense au tamy non stab 17-50 et 28-75) qui nécessite de ferme un peu pour le piqué mais cela permettait de prendre un peu mieux que des betes kits pour démarrer si on avait un minimum envie de progresser.
Le matériel ne fait pas tout j'ai croisé des 6d, 5d, 5D2 ou même 5d3 "gasp" dans les mains de touristes fortunés le tout en full auto avec au bout des transtandard L f4 ou f2.8 ( eh oui) comme j'ai croisé des débutants avec des équipements plus modestes (xxxd et xxd de seconde main avec des objectifs plus modestes 18-55, et 50 1.8 ) mais essayant d'en tirer le maximum... Et devinez qui faisait les plus belle photos ?
Evidemment si on est un pro comme j'en connais ( surtout dans du reportage qui nécessite de chopper l'instant pile poil qui ne se reproduira pas ) avoir le moins de déchet possible et un matériel fiable qui répond au quart de tour : ben ça se comprend.
Après si on veut vraiment se faire plaisir un fixe de qualité intermédiaire facon 50 1.4 ou 85 1.8 ça dépote.
C'est justement quand on n'est pas encore assez "mûr" photographiquement parlant qu'on raisonne comme ça.
Avec l'expérience, on se rend compte que le photographe a toujours le plus grand rôle à jouer. Il suffit de voir les résultats produits par de nombreux photographes réputés au 20ème siècle alors que le matériel était moins bon que maintenant.
La différence de matériel permet simplement d'aller plus loin lorsque les conditions ne sont pas simples à gérer (sujets se déplaçant rapidement, faible lumière, etc…).
Evidemment qu'on a du mal à prendre des photos sportives en intérieur avec du matos de base et que les déchets sont plus nombreux dans ces conditions. Mais d'un autre côté, il faut déjà savoir tirer parti d'un matériel plus évolué (parce que l'intérêt est nul si c'est pour rester en mode "carré vert) -> là encore, le savoir-faire du photographe a une valeur ajoutée.
Evidemment aussi que si on utilise un appareil à plus grand capteur, les images sont potentiellement plus jolies (idem avec les objectifs de qualité).
Mais encore faut-il savoir exploiter le potentiel… Dans les conditions où le matériel qu'on utilise est suffisant, la plus grosse différence vient du photographe, que ce soit à la prise de vue (choix de l'angle de vue, de la composition, du cadrage, de la focale, des paramètres, de l'exposition) et après (post-traitement, retouches éventuelles).
J'ajoute aussi qu'il est toujours possible de traiter un sujet de différentes façons. Plus on a d'expérience et un sens artistique développé, plus on est capable de s'adapter et construire ses photos. Je trouve qu'il n'y a rien de plus triste que les photos avec le sujet "plein cadre" sans aucun effort de composition et/ou d'harmonie des couleurs/contrastes et/ou sans aucun effort de traitement (des photos comme on peut en voir un peu partout). Par exemple, en photo de sport, on peut très bien tenter des "filés" et autres flous artistiques si notre matériel ne permet pas de "figer" le sujet. On peut aussi essayer d'avoir une approche plus globale en composant de manière plus large. Bref, il y a toujours des possibilités.
Enfin, il ne faut pas occulter le post-traitement par rapport au résultat final (bien entendu, sous réserve que l'image de base soit de bonne facture -> correctement composée, cadrée, exposée ; l'idée n'est pas de rattraper une photo ratée mais de mettre en valeur une photo réussie).
Personnellement, je ne peux généralement plus voir en peinture le traitement que j'ai appliqué sur des photos un peu anciennes. Je me sens systématiquement obligé de reprendre mes traitements car j'ai progressé dans l'intervalle. Le résultat final peut donc être amélioré ultérieurement alors que la qualité d'image de départ n'a pas changé. Alors, oui, les logiciels sont aussi plus performants mais on en revient au même : à condition de savoir les utiliser.
Pour synthétiser les choses, oui le matériel a de l'importance, surtout lorsque les conditions sont difficiles… mais toujours moins que le photographe.
HS !!!!!!!!!
Pendant presque 20 ans j'ai bossé de l'autre coté du miroir ou plutôt côtoyé des prestataires photographes ........ le terme "mais c'est un flou artistique coco", ou "non, c'est fait exprès, c'est un highkey" était souvent employé quand le point était foiré ou que l'expo avait faite au petit bonheur. :DCitation:
on peut très bien tenter des "filés" et autres flous artistiques
Quand au filé en sport ......... et bien il faut du bon matériel, et une bonne main, et du numérique pour aider la chance.
Je vais être méchant mais la réputation entraine la réputation, de plus a l’époque la concurrence était moins rude. Quand aux matériel et bien certains ont fait leur réputation dessus ........ ou plutôt avec en sachant en tirer parti avec leur connaissance et leur talent, je ne pense pas que le père Munier aurait percé comme il l'a fait en restant dans les techniques permises par le vieux 6x6 au Raymond.Citation:
Il suffit de voir les résultats produits par de nombreux photographes réputés au 20ème siècle
Ou le photographe est vraiment nul...:lol:
Je fais ce petit up pour déterrer le sujet
Envoyé de mon iPad à l'aide de Tapatalk
Pour ???? relancer le debat ??
C'est simple....
Il est plus facile de reussir de faire de bonne photo avec une optique qui ouvre a f2.8 .
Apres il y a plein de parametres
Mais si tu mets le meme photographe, avec le meme boitier dans les memes conditions ( par exemple contre jour avec faible eclairage:D ), mais avec deux objectif, un qui ouvre a f2.8 et un autre qui ouvre a f4.5 ... et bien je veux bien mettre un billet sur la table que la photo faite avec l'objectif qui ouvre a 2.8 sera plus sympa que celle qui ouvre a 4.5
en prenant par exemple, le 70-200 L 2.8 IS II et un 100-300 f4.5 5.6
C'est bien monsieur a un iPad :DCitation:
Envoyé de mon iPad à l'aide de Tapatalk
C'est comme la signature automatique d'Avast dans les mails .......... y'a une option a décocher pour ne pas faire homme sandwitch
Posté aussi! Lol
je crois que tt a ete dis. Si vraiment tu veux en savoir plus...tu relis tout.
Je ne parlais évidemment pas de flous "ratés" mais de flous sciemment choisis (comme une personne un peu floue qui passe devant un monument alors que le photographe a choisi que la personne soit floue et le moment du déclenchement par rapport au positionnement de la personne sur la photo ; voire choisi aussi le contraste de cette silhouette par rapport au fond).
Je pense aussi aux photos de sport où il est parfois artistiquement sympa d'avoir des éléments non figés (tennis, volley, danse, arts martiaux, etc…). Réussir ce genre de photos ne requiert pas forcément un matériel spécifique mais demande de l'application et implique un gros taux de déchets.
J'ai déjà tenté (et réussi) des filés avec un objectif à mise au point manuelle.
Alors, oui, ça dépend du sport mais bon, je reste persuadé qu'on peut toujours faire beaucoup de choses avec du matériel de base (à condition effectivement de voir les choses autrement et de ne pas chercher à prendre des photos "classiques" impossibles avec son matériel).
Et j'écris ça en étant quelqu'un qui apprécie utiliser du beau matériel.
C'est ton avis.
J'estime pour ma part que la grande majorité des photographes cités en référence ont fait des choses impressionnantes.
Il est difficile d'arriver à un tel niveau, même de nos jours avec du matos plus évolué.
Après, il est évident que la photo animalière et sportive a bénéficié des améliorations de matériel.
Ceci étant, il ne suffit pas de mettre le super télé-objectif dans les mains de n'importe qui pour obtenir des images à la Vincent Munier. Peu sont capables de l'égaler car cela demande aussi beaucoup de connaissances des animaux, du terrain et une sensibilité artistique…
On voit partout des photos animalières qui n'ont rien de spécial avec l'animal plein cadre ou sur un point de ligne de tiers sans rien d'autre. Les photos de Vincent Munier vont beaucoup plus loin, elles sont très poétiques, la composition est très précise et aérée, l'ambiance est très bien retranscrite. Bref, il y a beaucoup d'éléments qui entrent en ligne de compte. Le matériel seul ne sait rien faire sans quelqu'un derrière pour l'exploiter.
Perso je connais un gars qui utilise un vieux sigma 18-200 sur un 30D... Le matériel de looser de prime abord. Et il n'utilise pas de logiciels de post prod. Pourtant, ses photos déchirent. Sans exagérer, vous feuilletez un Géo ou ses livres-photo de vacances, vous ne voyez pas la différence... Moi j'utilise un tamron 17-50 f2,8 a priori bien plus qualitatif que son vieux sigma, et pourtant dans l'ensemble mes photos sont moins bonnes (je trouve). D'abord, parce qu'avec ma focale max de 50mm, je ne peux faire que des plans relativement larges, ce qui ne convient pas toujours. Pour les portraits, je suis obligé de me coller aux visages des personnes, alors que mon pote, avec son Sigma, zoom un peu et capte des expressions bien plus naturelles puisque les gens sont pris à distance. La puissance de zoom compense également l'ouverture et il obtient des flous d'arrière-plan tout à fait honorables. Au niveau du rendu des couleurs et des contrastes, franchement c'est kiff-kiff. Le sigma tire un poil moins chaud, et quand on y regarde de près c'est moins piqué, mais faut vraiment chercher la différence.
Tout ça pour dire que dans la plupart des situations, à mon avis un zoom de qualité ne fait pas forcément mieux qu'un zoom qualifié de "cul de bouteille". En revanche, la focale est elle très importante, puisqu'elle influe directement sur la composition de l'image, qui est à mon sens aussi importante, sinon plus que le piqué, qui n'est d'ailleurs pas toujours une bonne chose. Perso, je préfère parfois une image un peu molle et plus douce qu'une photo au piqué qui arrache et qui révèle tous les défauts de la scène ou du sujet.
A mon tour d'ajouter mon avis.
La Photo c'est capturer la lumière. ( C'est aussi une histoire de composition et de point de vue, mais n'en parle pas pour l'instant)
Dans une situation donnée, il y a une certaine quantité de lumière à capter pour faire la photo ( les EV)
Pour régler la quantité de lumière qui impressionne le capteur, on peut jouer sur
- L'ouverture ( joue sur la profondeur de champ)
- La vitesse ( fixe ou pas le mouvement )
- La sensibilité ou ISO ( joue sur le bruit et la quantité de lumière nécessaire pour exposer)
Les contraintes techniques
- l'ouverture joue sur la résolution et le contraste de l'image à cause de la diffraction ( la fonction qualité=fonction(ouverture) a la forme d'une courbe de gauss... l'optimal se trouvant entre "en fermant d'un cran" et f11 pour caricaturer)
La qualité (et le prix) du matos va donner au photographe plus de combinaisons possibles
- une ouverture max plus grande donnera plus de possibilités de jouer sur la pdc
- un IS permettra d'utiliser (dans certaines conditions) des vitesses plus lentes
- la sensibilité permettra également de donner plus de choix ( les filtres ND également dans l'autre sens)
Le "bon" photographe choisit la "bonne" combinaison. Le mauvais choisit une mauvaise combinaison
Avec du matos "plus cher" on a plus de choix ( plus de combinaisons)
- le bon photographe trouvera la "bonne"
- le mauvais aura encore plus de chances de choisir la mauvaise.
Pour revenir à la question:
Exemple 1: si la "bonne" combinaison a comme Ouverture F1/3.5 le 50 1.8 sera dans sa performance optimale alors que le 18-55 sera à pleine ouverture
Exemple 2: si la "bonne" combinaison a comme Ouverture F1:2.8, le 50 1.8 pourra faire la photo, le 18-55 ne permettra pas "bonne" photo
Exemple 3: avec un 400D si la combinaison optimale nécessite 1600 ISO la qualité de la photo sera moindre qu'avec un 5D qui lui peut faire du 1600ISO 'les doigts dans le nez"
Exemple 4: si je veux photographier un torrent dans un sous-bois avec une très longue pose, il me faut un pied ( pour éviter le bruit) et un filtre ND pour réduire la quantité de lumière.
Sans ces objets, je suis limité ( vitesse trop lente donne du flou, fermer trop va occasionner une perte de qualité du à la diffraction) :
Conclusion:
Le matos c'est l'énergie potentielle accessible au photographe ( plus c'est performant ( cher) plus le potentiel de faire une belle photo est grand)
Le bon photographe tirera plus d'énergie "cinétique" d'un matériel donné: fera de plus belles photos qu'un mauvais photographe à matériel égal
Mes 0.02€
Etienne