D'un point de vue optique, chaque pixel du capteur récupère de la lumière de l'ensemble de la lentille frontale (du moins à pleine ouvertue). Celà veut donc dire qu'une rayure ou une poussière qui bloque la lumière sur la lentille frontale aura des répercussion sur l'ensemble de la photo.
Une rayure ou poussière entrainera donc une perte de constraste minime sur l'image finale.
Cependant plus il y a de rayures ou poussières plus la perte est grande. Il suffit de regarder la perte de contraste qu'on a entre un 500mm à mirroir (qui presente une obstruction de 10-15% de sa surface) et un 500mm classique à la même ouverture pour constater qu'on a vite fait d'atteindre les limites des corrections apporté par le posttraitement.
On peut toujours faire des photos et le boitier se chargera d'augmenter le contraste en posttraitement, mais si c'est éfficace en utilisation courante ce le serra beaucoup moins pour une utilisation poussé.
C'est comme les lunettes... Quand elles sont sales, on voit toujours à travers mais on a l'impression qu'il y a un voile, sauf que là, notre cerveau est incapable de relever le contraste.