Pour avoir testé un peu (sans affut) avec le 70D, avec un 55-250 IS STM et un 70-300 IS USM je confirme: pour les petits oiseaux, c'est un peu court et il faut une bonne lumière de préférence (ça bouge vite, ces petits machins là ) pour pouvoir augmenter la vitesse en gardant assez de lumière.
Un rapace en vol et un héron, j'ai failli réussir quelque chose de bien avec le 55-250, mais avec une faible lumière, et pris de court, je n'avais pas osé assez monter la vitesse, et sur une vingtaine de photos en rafale pour les deux, j'ai 2-3 photos correctes en affichant pas trop grand (une seule 3-4) pour le héron: c'est timide, et très fin, même si c'est long, et donc pour avoir du détail, il faut cropper un peu si on n'est pas assez près.

Je suis curieux de tester le nouveau Tamron 150-600/5-6.3 DI VC USD CANON SP (sous réserve de lumière correcte, toujours), qui côté agrandissement (en APSC, ça donne un 960 mm de focale quand même), doit pouvoir le faire.
Mais bon... C'est quand même un investissement, donc si tu peux le permettre, bien voir si ça en vaut la peine. S'entrainer avec un 70- 300 ou un 400 mm est moins risqué côté budget, c'est déjà un bon exercice et on peut le revendre par après pour pouvoir se payer plus gros après avoir ré-alimenté sa tirelire
Parce que déjà suivre sans flou le vol d'un rapace qui tourne au dessus de sa tête avec un 300, c'est pas mal, mais un 600, c'est deux fois plus dur...

Cet objectif aide à assimiler une chose essentielle en photo animalière la patience... Très (trop) demandé pour son rapport plage de focale - qualité / Prix (il y a bien plus lumineux, mais... pour le prix d'une voiture...) , il se fait beaucoup désirer: constamment en statut "réapprovisionnement" chez les revendeurs, les délais sont trèèèèès longs.

Mais bon, là encore: c'est le photographe qui fait la photo, beaucoup plus que l'appareil: pour avoir une photo nette à la focale maxi (surtout que ce n'est pas trop lumineux), il faut savoir s'y prendre...
Et comme dit par d'autre, l'idéal est de pouvoir s'approcher (très!) discrètement, voire être là avant l'oiseau, le mieux étant de s'entraîner sur les oiseaux du jardin, qui ne seront pas traumatisés par notre présence...

Ne surtout pas oublier quand même, de ne pas trop effrayer les oiseaux dans la nature: ceux du jardin, c'est moins grave: habitués à nous voir, il reviendront. Un héron dont la vie dépend en partie de l'étant où on le rencontre, par exemple, il ne faut pas qu'il ait peur d'y revenir à cause de notre présence trop remarquée...