Bonjour,

Je ne suis pas un spécialiste de la Macro, par contre les faibles PDC je suis assez fan... donc au final c'est le même combat, contre le front et le back focus quand on a une zone de netteté courte comme le fil d'un string brésilien.

Mais pour le cas présent sur base des trois photos communiquées, je pense que le principal soucis n'est pas l'exposition qui est ma foi tout à fait honnête, mais plutôt avec la mise au point et la gestion de la profondeur de champ.

Le soucis c'est qu'il s'agit d'un compromis.... plus vous fermez, plus vous avez de PDC mais moins vous avez de bokeh. Moins vous fermez, plus la PDC est courte mais par contre la mise au point est plus sportive surtout avec des longues focales à grande ouverture.

Ou alors.... vous vous éloignez un peu plus du sujet pris en photo, ce qui aura pour conséquence d'augmenter la PDC mais forcément il faudra recadrer en post traitement pour avoir le sujet à la taille qui vous convient.

La macro demande beaucoup de patience. C'est pour ça que je n'en fait pas ou peu Mais en persévérant il est certain que vous maîtriserez et l'exposition et la gestion de la profondeur de champ.

J'aurais même tendance à dire que le mode manuel pourrait être envisagé pour ce type de photo, ceci vous permettant de contrôler à la main les trois principaux paramètres d'exposition (vitesse, sensibilité, ouverture). En vous aidant du niveau d'expo visible dans le viseur et sur le lcd, vous aurez facile à vous caler sur l'exposition souhaitée pour autant que la mesure de lumière du posemètre intégré soit effectuée sur la zone qui vous intéresse. En l'occurrence ici plutôt en pondéré central. Mais si ce type de prise de mesure n'est pas dispo sur votre boitier alors ça devient un peu plus sportif. Aussi si vous envisagez d'approfondir le sujet, je ne puis que vous conseiller de regarder du côté de l'occasion un boitier de type 4xx, 5xx ou 5x D. Qui vous donneront accès à plus de fonctionnalités et vous permettront certainement d'avoir la vie plus simple et de limiter le déchet. Un viseur plus grand, des fonctionnalités plus granulaires sur la mesure de la lumière, sur les collimateurs vous faciliteraient la vie.

Mais bien entendu il s'agit d'une question très personnelle et ce choix dépend de votre motivation et de vos désirs à aller plus avant encore dans votre pratique photographique.

Je peux vous recommander également une chose qui personnellement m'a considérablement aidé à évoluer: suivre un petit stage sur les bases de la photographie. Soit donné par un de vos amis, soit donné par un professionnel. On imagine savoir beaucoup de chose et on s'autoproclame photographe. Or il existe une infinité de subtilités qui peuvent nous échapper. D'autre part, contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'est pas indispensable de maîtriser des connaissances techniques approfondies pour être parfaitement à l'aise en prise de vue. Or le risque justement serait de vouloir en savoir trop, en occultant finalement l'essentiel.

Et l'essentiel s'apprend en quelques heures. Sur cette base, on peut construire des gratte ciels. La base c'est quoi: exposition, position, mise au point, composition. Exposition, c'est savoir se balader dans le réglage de la vitesse, de l'ouverture et de la sensibilité. En s'adaptant aux conditions de prise de vue, mais aussi aux contraintes imposées par son propre matériel. Et en apprenant à quoi servent les différents modes de mesure et comment les exploiter sur le terrain. Position, c'est savoir tenir son appareil comme il faut. Ca vous paraît peut-être idiot mais c'est pourtant moins évident qu'il n'y paraît de trouver une position stable. Et il y a un tas de petites astuces géniales pour améliorer ce point. Quand je me revois il y a quelques années avec les coudes écartés... je me fais un peu peur rétroactivement. Mise au point: c'est choisir le bon collimateur (ou groupe de collimateurs), le bon mode de map, etc.... ça paraît simple et pourtant. Enfin la composition: une fois qu'on est à l'aise avec les trois points précédents - et il ne faut que quelques heures pour que ça rentre, puis de l'exercice pour que ça se grave dans la pierre - on commence à composer. Et là on commence vraiment à se faire plaisir. Non seulement ça, mais on est tellement à l'aise qu'on ne va plus chercher la complication technique. Et en plus cerise sur le gâteau: on comme ce à savoir très exactement de quel genre de matos on a besoin pour se sentir bien dans sa propre pratique.

Cordialement,
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