jean-mi > j'ai pas dit qu'un fixe était plus polyvalent qu'un zoom, au contraire j'ai bien dit que cela forçait à se déplacer et à trouver des spots pour obtenir le cadrage désiré, ce qui implique souvent: de se salir, de contourner/bouger/détruire des obstacles, de prendre des risques physiques, même possiblement faire des choses immorales ou illégales

1 ° déja les fixes il en faut 3 minimum 24-35-50
choux tu a pris notre petit coeur qui fessait un câlin au chat ? non désolé pas eu le temps de changer de fixe
Non, quand on shoot au fixe, la philosophie c'est d'avoir un minimum d'objectifs, dans l'idéal un seul pour un même job. On change pas d'objectif pour changer de cadrage, on se déplace. Comme l'a compris Tonio, cela nous pousse à faire des photos réfléchies, à être conscient de notre environnement et nos sujets potentiels, à comprendre et prévoir à l'avance l'état/déplacement de nos sujets et à être spontanné. Cela stimule l'oeil et le regard artistique du photographe.
Bien sur il y a des cas où ça va être tout bonnement impossible par exemple en photo sportive où on est assigné à une place et qu'on peut pas trop rentrer sur le terrain... Ou très contraignant (en animalier par ex): plus les distances sont longues avec les sujets, plus loin il faut se déplacer pour que ça ait un effet sur le cadrage, donc perte de temps. C'est pour ça qu'un zoom devient utile quand on shoot au téléphoto. Dans les focales normales où le déplacement humain est raisonnable, les fixes ont tous les avantages.

3 ° ouverture , le 17/55 2.8 IS n'a pas a rougir face a un fixe qui plus est sur un APS-C
Sauf qu'il est au prix des L, sans l'être, deux fois plus lourd et gros qu'un 35mm IS par exemple et il reste deux fois moins lumineux (avec pas mal de vignettage, flare et abberations).

gparedes > Comme cela a été dit maintes fois, la perspective n'a aucun rapport - direct - avec les focales. C'est la distance entre le photographe et le sujet qui change la perspective. Et les différences de perspective sont plus ou moins prononcées selon les distances entre les éléments de la composition. Et si tu veux faire de l'architecture, pour avoir un perspective naturelle et des lignes droites, c'est pas un zoom qui va t'aider, mais un tilt shift. Et oui, un portrait fait au 35mm ou au 50mm, la différence est minime. Il y en aura une si tu compares deux photos cote à cote, mais si tu regardes des photos individuelles ça va beaucoup moins évident à deviner lesquelles sont faites au 35 ou 50mm. Et encore plus dur ou impossible si la composition n'inclue pas de différences de distance (sujet plat, arrière plan blanc par ex). C'est pourquoi quand on se fait un parc de fixes, on saute la prochaine focale classique: 24+50+135+300, ou 35+85+200+400. D'ailleurs si tu regardes les gammes d'objos Canon, dans les focales proches, les objectifs sont souvent très similiaires: 24m IS et 35mm IS, 50mm L et 85mm L, 135mm f/2L et 200mm f/2.8L etc. Avoir dans son sac un 24, un 28, un 35, un 40, un 50 et un 85, c'est juste stupide, autant s'acheter un zoom si on a peur de ne pas couvrir chaque millimètre.

Ton raisonnement que la focale fixe t'apprends la photo grâce au déplacement, n'est pas limité au fixes, on peut parfaitement se déplacer avec un 16-35mm, car même si on ne se déplace pas forcément entre 16 et 35mm on le fera arrivé à 16mm ou arrivé à 35mm ...
Evidemment il est pas interdit de se déplacer avec un zoom, sauf qu'un objectif qui permet le zoom, par définition, nous incite à rester surplace. Le fait qu'on modifie le cadrage en tournant simplement la bague compense le fait de devoir se déplacer, c'est pour ça qu'ils ont été inventés. Et ne pas se déplacer = même distance = perspective identique: on apprend moins les notions de perspective avec un zoom.