A ce sujet, Fredo 45 avait parlé de créer un front-focus volontaire grâce au micro-réglages
C'est une technique que tu peut adopter pour plusieurs raisons, mais uniquement pour des photos de face ou a la rigueur de 3/4, pour du profil c'est au contraire néfaste. Plutot a utiliser sur un cross que sur un cso ou les chances d'avoir plusieurs obstacles sous des points de vue différents sont plus grandes.

Les raisons :

- Tu a une latence d'environ 50 a 70 ms entre la demande de déclenchement et la prise de vue, pendant ce temps le miroir étant en mouvement tu n'a plus d'af, donc un sujet en approche rapide aura son point décalé en arrière.
- Les capacités de l'ai servo a traiter un sujet en mouvement sont inversement proportionnelles a la distance de pdv, sur un sujet rapide de face et pres on risque de prendre du retard, idem d'ailleurs avec une optique a motorisation lente (un 70-200 avec doubleur ou un vieux tromblon par ex). Pour les boitiers c'est un moins critique depuis longtemps sur des sujets a déplacement regulier, il n'y a que sur des mouvements imprévisibles, la rapidité de la map initiale de l'aiservo et le filtrage des éléments perturbateurs que l'AF des gros boitiers fait merveille. Donc comme pour le premier poin un decalage volontaire peur servir.
- Et dernière chose toujours pour des photos de face avec une optique a grande ouverture, comme un 200/2, 300/2.8 et 400/2.8 la faible profondeur de champ. Comme généralement on fait la map sur la tête du cavalier, avec un cadrage tres serré la pdc est a peine suffisante avec la répartition classique de pdc, un leger front focus permettra de compenser pour avoir la tete du cavalier et de sa belle monture nette.


Ce que j'aime prendre en photo ce sont les chevaux (au pré, monté, en concours,... surtout a l'extérieur mais des fois a l'intérieur).
En equitation l'optique classique a tout faire c'est le 70-200 /2.8.

Pourquoi 2.8, deux raisons, en manège couvert la lumière est le point crucial, les isos ne font pas tout, il faut aussi alimenter le capteur AF. Celui ci sera beaucoup plus sensible aux faibles variations de contraste a 2.8 qu'a 4. J'ai fait la c.. rie en prenant un 70-200/4 remplacé un an plus tard par un 2.8.

La seconde est dans l'effacement du fond, surtout en CSO ou les elements perturbateurs sont legions, entre les autres obstacles, les chandelles, le public ....... beurk.

Un bonus avec un 2.8 sera le Tc 1.4, sauf si tu a des accreds on peut être un peu court en zone publique, y compris avec un 200 sur apsc.
Sur des milieux ouverts pré et chevaux en liberté c'est beaucoup moins critique.

Mais comme je le disais au départ c'est une bidouille dont le reglage n'est valable que pour des sujets de pres, souvent avec un reglage / compromis pouvant changer avec la vitesse du saut et la distance. A remettre tout de suite a la valeur normale pour des prises de vue éloignées ou de profil.


Le problème est qu'un 70-200/2.8 est lourd et cher et avec les canon blanc pas discrets du tout.

Les outsiders, le 70-200/2.8 VC Tamron, stabilisé, pas trop cher (bon c'est relatif) j'en ai entendu que du bien, la difference de prix avec le 70-200/4 is peut s'envisager.

Un meconnu dont je n'ai pas du tout aimé les premières versions (deux mis a la poubelle), le 50-150/2.8 Os sigma, sur aps (et uniquement pasc) il correspond a un 70-200. Tres bon optiquement, tres rapide .......... mais affligé d'une nette propention a faire un front focus tres important a faible distance et non compensable avec les MR sur les deux version non stabilisées. Le mien a passé 6 mois en sav, a ete echangé par la version II sans grand resultat, ils ont peut etre resolu le soucis avec la version stabilisée, a voir sur place.