Citation Envoyé par PhB Voir le message
C'est à confirmer, mais sf erreur, les capteurs numériques sont sensibles à la moindre incidence lorsque la lumière 'frappe' la surface sensible.

Quel est le rôle d'un objectif ? Accueillir la lumière, la concentrer et la conduire vers la chbe et la surface sensible tout le long d'un "tuyau", le fût, et en la gardant cohérente. Ça ne se fait pas tout seul, puisque la lumière entrante est une chose, mais le faisceau qui arrive sur la surface sensible en est une autre.


Quasi au pif, je dirais que cela peut être lié à la technologie des capteurs : un capteur numérique est composé de photosites, lesquels sont des "puits à lumière" microscopiques (p.ex. 12 millions sur le 5D pour une surface de 864mm2). Or, cette densité combinée à la "profondeur dudit puits à lumière" vs la surface plane d'un film argentique (émulsion qui réagit chimiquement) pourrait bien ne pas pardonner la moindre incidence du rayon lumineux.

Pour pallier, renforcer, améliorer cette captation de la lumière, les Sigma et consorts traitent les lentilles autrement : le DG récemment généralisé par Sigma semble requis pour les APS-C mais aussi les 24x36 ... APS-C et 10MPx = 10 millions de photosites sur 328mm2 pour un 400D, 12 millions pour le 5D et ses 864mm2, etc. : tout cela m'inspire que plus on ajoute de MPx sur une même surface, donc qd on augmente la densité des photosites, on augmente la sensibilité du capteur à bien capter la lumière. Possiblement une question de profondeur de la chbe aussi ?
Or, en seulement 6 ans, Canon a fait passer la densité d'un D30 (3MPx et APS-C) à 21MPx sur le 1DsMkIII (24x36) !


Bref, il me semble que le numérique, par sa technologie et sa densité du capteur, rend caduque une technologie, un procédé de traitement de surface simple comme l'argentique savait se contenter ... Ceci pourrait expliquer pquoi un objo correct en argentique pourrait devenir moyen en num.

A confirmer ou infirmer, juste une analyse perso ...
plusieurs remarques:

A* tu parles des "puits" que sont les photosites. Ok, mais 3 choses:
1) un film argentique, à l'échelle microscopique n'est pas lissse non-plus. Reste à voir laquelle de la surface num ou argentique est la + "rugueuse"
2) à l'échelle, il faut la considérer comme plate, car l'objectif, même si c'est un cristal de diamant, ne pourra pas diriger différemment les rayons, selon que le rayon va tomber sur un "trou" de puits ou sur un "bord".
3) les "puits de lumière" sont de toute manière "protégés" par le filtre IR

B* a mon sens, on arrive surtout dans un domaine où la très bonne résolution numérique fait qu'on agrandit facilement à 100% à l'écran (ce qu'on ne faisait jamais avec de l'argentique), et donc on finit par révéler les éventuels défauts des objectifs, que l'on ne voyait pas avant.

C* je pense que c'est surtout le fait que la surface de capteur va avoir une sensibilité différente aux micro-reflêts, ce qui a poussé les fabriquants à créer des objectifs donc la lentille arrière a subi 1 traitement anti-reflêt

D* ne pas oublier l'argument marketing. Et je sais de quoi je parle, le marketing, c'est mon métier. Faut bien faire "vieillir" le matos, de manière à le renouveler et ainsi à faire tourner la machine.