Une chose que je trouve intéressante dans le travail de ce gars, en tous cas c'est une impression, c'est qu'il "bricole" son image au moment de la prise de vue, comme au bon vieux temps de l'argentique, en usant de filtres Cokin, le plus souvent dégradés gris et polarisant aussi. Ce qui donne un aspect plus réaliste à des paysages irréels (je ne sais pas si je me fais comprendre...). Peut-être qu'il y a une petite part de photoshop aussi, j'en sais rien, mais ça ne me saute pas aux yeux, et ça me fait vraiment penser à ce qu'on faisait avant, sauf que là on voit tout de suite ce que ça a donné.
Petite question d'ordre plutôt mécanique: on sait que sur le 18-55, la monture du filtre tourne suivant la distance de MaP. On pourrait donc trouver inutile de vouloir utiliser le système Cokin dessus. Or lui ne s'en prive pas. D'où mon hypothèse, qu'il doit se mettre en focus manuel et garder sa MaP sur l'infini, vu que c'est du paysage, avec sa monture porte-filtre orientée à la verticale et qui ne bougera plus. Et il utilise le 18-55 à des ouvertures qui le rendent moins daube tout en augmentant sa profondeur de champ. D'où l'usage immodéré mais salutaire du pied et des vitesses lentes.
C'est-y bête, ce que je dis (j'espère que non, ça m'arrangerait)? En tous cas, beau travail en effet, j'avais déjà vu mais je revois avec plaisir ! Et puis je sens que je vais remettre mes filtres Cokin à l'épreuve quand j'aurai mon matos.