Et oui, moi aussi je suis passé à l'abonnement CC.
Pourtant, ma suite CS3 fonctionnait toujours sur l'iMac.
Mais les bugs s'accumulaient. Impossible d'imprimer directement avec Indesign. Impossible d'ouvrir des documents récents en Illustrator, Indesign, etc. Evolution de Flash...
La mise à jour était inévitable.
C'est râlant? Evidemment! Lorsqu'on a commencé avec Photoshop 2.0 sur disquettes 3,5" dans un grande boîte en carton, pour 1200€ à l'époque, qu'on a payé des mises à jour régulières au prix fort. Qu'on devait acheter tous les softs séparément. Qu'on achetait des licences de softs qui aujourd'hui sont incluses dans d'autres soft (ATM (Adobe Type Manager 50€ de mémoire) ATR (Adobe Type Reunion, pareil). Des fontes achetées et aujourd'hui fournies gratuitement, etc.
Ceux qui ont financé Adobe, ce ne sont pas vous, utilisateurs actuels de ce forum, ce sont les vieux graphistes et photographes du monde entier.
En réalité, les licences ont beaucoup baissé de prix et de surcroit, elles offrent d'infinies fonctionnalités supplémentaires. Photoshop 2.5, ce n'était même pas Photoshop Elements d'aujourd'hui.
La suite complète CC dont je n'utilise pas tout (principalement Ps, Id, Ai, Dw, Br, Ac et bientôt Lr ou Ae, et peut-être plus tard Audition, Première, After Effects, etc.) me coûte 50€ par mois. Si je devais mettre sur la table l'argent pour acheter tous ces logiciels, il faudrait une fameuse pile de billets.
Alors, comme dit Filouchav, c'est une évolution logique.
Hier, très peu de graphistes et photographe pouvaient se payer une config professionnelle et généralement, il fallait emprunter à la banque.
Il fallait de 5 à 7500€ de licences pour démarrer.
Aujourd'hui, pour 50€ et quelques clics on a accès à tout ce qu'on veut pour un prix très raisonnable au vu des fonctionnalités.
Quand on accepte de payer un pare soleil en plastique, un filtre polarisé ou un reflex, il n'est pas illogique d'accepter de payer pour quelques logiciels.
Le temps du piratage à tout va (surtout pour les possesseurs de PC) est peut-être révolu. Il faut passer à autre chose.