Ce matin, n'ayant pas le temps de me relire avant de poster, j'ai, à l'insu de mon plein gré, laissé quelques répétitions.
J'ai corrigé ma copir.
Dans ce forum, faute pour certains de comprendre un point de vue, même si tranché (c'est mon principal défaut, mais limitant à ne parler que de ce que je connais, je ne m'étonne pas que ceux qui ne le pertageant pas en prennent ombrage, chacun prêchant pour sa paroisse

), ce qui me vaut d'être traité de râleur, de vieux con à l'occasion, de passéiste...
Je ne suis pas quelqu'un qui veut tout avoir pour rien, et quand un produit me semble valoir le prix demandé pour l''acquérir, je le le paie sans broncher.
Mon point de vue ne saurait être le même que celui d'un amateur désirant davantage que ce qu'on lui propose pour un prix déterminé.
J'avais décidé, à l'approche du moment de faire valoir mes droits à la retraite, souhaitant ensuite continuer à travailler, mais quittant l'atelier du SAV pour continuer dans la profession dans un autre domaine, le reportage.
J'avais planifié, pour mon passage au tout numérique, de me constituer une petite panoplie d'outils de travail comprenant deux boîtiers, une série d'objectifs et accessoires complétant le tout.
Aprés avoir passé 36 ans à réparer plus de 72 000 boîtiers, objectifs, flashes et autres accessoires toutes catégories confondues, pour m'équiper, inutile de préciser que le matériel grand public ne me faisait absolument envie. Voulant un ensemble d'outils homogènes et en parfaite adéquation entr'eux, j'avais décidé de m'acheter enfin ce que je m'étais jusqu'ici refusé, ayant comme tout le monde d'autres priorités.
C'était donc pour moi le moment ou jamais de le faire, planifiant un projet à long terme, considérant qu'il était stupide d'acheter un bon boîtier FF sans possèder des objectifs convanables à monter dessus. Ma décision étant prise, j'ai commencé à réaliser ce projet en trois étapes: la première consistant en l'achat d'un boîtier FF d'occasion en solution d'attente, suivi par trois zooms L complémentaires, la seconde étape, la cerise sur le gâteau, étant l'achat de mon premier FF à haute définition qui aurait dû être le seul boîtier de cette catégorie existant sur le marché, l'EOS 1Ds MKIII, la troisième étape consistant à complèter par trois objectifs à focale fixe. Le budget global, au final aurait atteint les quinze mille euros.
Si j'avais cédé à l'impatience de mon épouse (la mienne également), je n'aurais pas tenu compte de quelques bribes d'informations prévoyant un bouleversement du marché du reflex FF en fin d'année, et j'aurais passé commande du boîtier pour en profiter quotidiennement pendant mes trois semaines de vacances. J'ai donc levé le pied, et décidé d'attendre... Je ne suis pas surpris par la sortie previsible de l'EOS 5D MKII comprenant les éléments nouveaux (à l'exception du rajout au dernier moment de la fonction vidéo).
Cette évolution d'un boîtier FF grand public bénéficiant d'une évolution plus avancée que sur le modèle FF PRO constituant la vitrine technologique de Canon sonne la mort subite et prématurée de l'EOS 1Ds MKIII et le glas des boîtiers professionnels, fleuron jusqu'ici de la marque.
Le flop de l'EOS 1D MKIII avec l'ajout précipité du Live view, complété par la communication désastreuse du constructeur a incité une partie de la clientèle pro à switcher vers la concurrence. En ridiculisant son produit jusqu'ici au top qu'était l'EOS 1Ds MKIII, en donnant la priorité à un produit grand public et en le dotant mieux en matière de traitement de l'image (Digic IV) et une montée en sensibilité plus propre, c'est une claque supplémentaire assènée à la clientèle professionnelle qui doit s'attendre maintenant à ne plus voir les boîtiers grand public bénéficier des avancées technologiques des boîtiers professionnels constituant la vitrine technologique, mais le contraire. Ce qui signifie clairement que les boîtiers professionnels, outils professionnels bénéficiant de tous les soins du département R&D, bénéficieront des avancées des modèles grand public, à savoir toutes les fonctionnalités à la mode au lieu de concentrer son travail à l'amélioration des fonctions essentielles d'un boîtier professionnel.
Ca donne matière à réflexion... Mon projet à long terme, même si planifié de manière réaliste, et ne laissant pas de place à l'erreur droit à l'erreur, quel que soit l'investissement envisagé, est tombé à l'eau. La lignée des boîtiers increvables avec une mécanique fiable et bien maîtrisée s'est éteinte avec les 1D et Ds MKII...
Quel boîtier pour compléter mon précédent investissement?
C'est une chose qu'un amateur cherchant à bénéficier au meilleur coût d'un matériel performant, quitte à en changer tous les deux ans en moyenne, ne saurait comprendre.