Rien ne sert non plus d'opposer les deux formats.

L'Eos permet d'enregistrer les deux en même temps.

Selon la qualité du jpeg, je reprends ou non le RAW.

Exemples:
1. hier soir, manif dans le quartier européen de Bruxelles. Temps de chiotte, crachin, ciel gris, photos dégueulasses: RAW... même le réglage "auto" dans "modifier l'image" donne un résultat 100x meilleur que le jpeg du boîtier.
2. Début octobre, je fais une journée de prises de vue dans Bruxelles avec 3 limousines (des voitures, pas des vaches), je visionne les jpegs. Pas besoin de retourner vers les RAWs, les jpeg sont parfaits.
3. Hier matin, je suis invité à l'inauguration de "Sarcophagi", une superbe exposition au Cinquantenaire à Bruxelles sur le rite mortuaire chez les Pharaons. (Le Musée d'Art et d'histoire possède l'une des plus belles collections au monde, environ 15.000 pièces, d'Art Egyptien ancien). Je fais des prises de vues (interdites généralement au flash, mais pour la presse, tout est permis (j'aurais dû emporter mon Manfrotto)). Bref, repassage absolument nécessaire par les RAWS. Mélanges d'éclairages, dérive colorée, problème d'expo dû à la présence de petits spots qui trompent la cellule, etc.


Conclusion: Certains photographes ont la chance de travailler dans des conditions de lumières meilleures que d'autres. Parce qu'in fine, le RAW, c'est uniquement pour la lumière... qui induit la saturation, l'impression de netteté et la température couleur. Si le boîtier est calibré correctement et les conditions de lumière bonnes, le RAW est rarement nécessaire. Exception: les forts contrastes.