Le ND8 logiciel, je me doute comment il procède.

A la mise au point, il calcule la luminosité et les paramètres à appliquer, par exemple admettons une vitesse de 1/500s. Cette vitesse est multipliée par le facteur du ND8 (256) donc on passe à 0,5s de pose.

Les nouveaux capteurs de très petits formats qui équipent les compacts, ont la particularité d’être très rapides (de plus en plus ces derniers temps, par exemple Casio a mis sur le marché un capteur qui sort 30 image/s a pleine résolution) et comme il n’y a pas toute la tripaille de miroir à basculer sans cesse, l’acquisition peut s’effectuer à la volée (comme un film) chaque pose l’une après l’autre.

Comme cela il réalise 256 images à 1/500s et il applique une moyenne mobile sur chaque pixel de l’image. Au final, l’image qui en sort est une sortie d’équivalent longue pose, et si un élément n’est que présent un certain moment pendant la pose il est en quelque sorte « noyé » dans la moyenne (le but d’un ND8 par exemple quand on gomme les pietons en faisant des photo d’archi).

Les DSP actuels sur le marché, ont amplement les capacités calculatoire pour faire ce genre d’opérations à la volée (moyennage de valeurs sur 8bit à grande vitesse).