Il suffisait de le demander.

Quand un boîtier arrive au SAV, il faut l'enregistrer, en donnant lesd détails dans la fiche d'enregistrement, à savoir au minimum pour un boîtier seul, le modèle et le numéro de série.
Quand un boîtier arrive seul, sans numéro de série (étant sérigraphié sur l'étiquette collée sur sa semelle, il s'efface facilement à l'usage, on peut l'effacer très facilement également), Canon recommande de lui donner un numéro de série.

Le numéro de série effacé sur l'étiquette, la logique voudrait qu'on soumette le boîtier à la question pour qu'il nous donne son numéro de série enregistré par le microprocesseur, et qu'une nouvelle étiquette soit imprimée avec le même numéro d'identification. Or, pour appliquer cette recommandation, le SAV commande une nouvelle étiquette toute prête portant un numéro de série non affecté à quelque boîtier que ce soit.

Le boîtier réparé ou révisé gagne ainsi une virginité, le numero de série enregistre par le boîtier est ensuite effacé pour être remplacé par le nouveau qui lui est affecté, et la facture de réparation est complétée en l'y rapportant.

Le boîtier volé ou perdu, même si son numéro de série initial est enregistré dans quelque base de données que ce soit, cesse alors d'exister, et c'est un "autre" boîtier qui sort du SAV avec une belle facture comportant un numéro de série différent, en bonne et dûe forme qui est remis à celui qui l'a transmis au SAV, celui-ci pouvant soit continuer à l'utiliser, ou le revendre, tout étant clean, sans plus aucune trace de son vécu.

Bien entendu, on ne se pose pas de question en voyant arriver un boîtier sans numéro au SAV, même si on peut imaginer qu'il y a une bonne raison à cela, et on se contente d'exécuter la recommandation du constructeur, et on ajoute au devis une référence de pièce détachée, celle de la nouvelle étiquette portant le nouveau numéro de série...

Elle est pas belle la vie?