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Discussion: L'obsolescence programmée...
Vue hybride
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17/02/2011, 19h51 #1
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Pourtant la décroissance prônée par un intervenant plus haut, semble être une solution à tout cela :
si on réduit nos besoins, on réduit nos dépenses, donc le besoin de rendement réduit aussi et l'économie pourra ralentir sans gros heurts.
C'est la fuite en avant qui fait mal (et la démographie galopante aussi...)
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18/02/2011, 09h15 #2
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C'est utopiste : quel est le pourcentage de la population prêt à voir son niveau de vie et surtout sa consommation diminuer sans y être contraint ? Une partie, que je suis incapable de quantifier, fait attention à acheter des appareils moins énergivores ou moins polluants. Mais c'est juste faire attention à ce qu'on achète. C'est encore loin de diminuer son train de vie.
Et quand je vois les pays dits émergeants proclamer leur droit à polluer sous prétexte que l'occident l'a fait avant, je me dis que nous ne sommes pas encore sortis de l'auberge.
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18/02/2011, 10h01 #3
Le peuple n'a pas le force de lutter en masse contre son propre conditionnement ; il à juste le pouvoir de choisir ses leaders. Depuis que nous sommes en république, nous n'avons que des leaders médiocres ou très mauvais ; davantage soucieux de leur propre personne que du peuple. Les privilèges ne sont pas totalement abolis malgré 1789. Notre société et son système électoral ne produit que des hommes politiques galvaudés. Tout est fait pour que le pouvoir arrive dans les mains du plus fourbe. Il faut changer tout ça pour s'en sortir et donner leur chance aux vrais leaders qui font appel à leur voie intérieure et ne se soucient ni de leur carrière, ni de leur compte en banque. Ces personnes doivent ensuite repenser l'éducation pour que nous petits enfants ne subissent pas le même conditionnement qui nous empêche de changer nos habitudes de "petits vieux".
Cette vision qui se veut simple (et non simpliste), reste compliquée à mettre en œuvre. Mais les solutions aux problèmes sont souvent simples. C'est notre conditionnement mental, nos préjugés qui font que nous les refoulons.
L'homme ne veut pas changer ses habitues dès à présent ? Alors il les changera plus tard, dans la douleur. La loi de la nature est intemporelle et dépasse toutes nos certitudes. Ne rien faire aujourd'hui afin d'éviter cela à nos enfants et un forme d'égoïsme difficilement acceptable.Dernière modification par eos-raf ; 18/02/2011 à 10h21.
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18/02/2011, 10h36 #4
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Je ne suis pas vraiment d'accord avec ton premier paragraphe. Tout d'abord, l'homme est capable, lorsqu'il a peu à perdre généralement, de se révolter contre son conditionnement. Il est clair que dans nos sociétés industrialisées qui fonctionnent grâce à l'endormissement général généré par le confort d'une croissance qui n'a pas apporté que des nuisances, la population a trop à perdre. Seule une crise bien plus profonde et plus longue pourrait faire changer les choses. Mais au prix de changements qui ne se feraient pas forcément pacifiquement, ni dans un sens positif.
Du chaos, le pire peut émerger. On l'a vu à diverses reprises dans l'histoire mondiale. Nous en avons eu quelques prémices lors de la dernière crise : le réflexe automatique sera le repli sur soi, avec des conséquences par forcément heureuses.
Quant aux leaders médiocres ou très mauvais, qu'ils soient démocratiquement élus ou non, je ne suis pas sûr que cela change fondamentalement la donne. Un De Gaulle est-il inférieur à un Mao, un Churchill à un Pinochet, un Berlusconi à euh, non là, mauvais exemple. :rudolph:
Bref, le pouvoir corrompt bien souvent le plus idéaliste des hommes. Ceci dit, je préfère 1000 fois un imbécile amateur de prostituées mineures à des révolutionnaires idéalistes qui ont fait au final encore plus de mal, ceci à tous les niveaux.
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18/02/2011, 14h04 #5
Ce que tu dis ne va pas à l'encontre de mes propos et d'ailleurs je partage les tiens.
A la différence près : lorsque je parle d'un leader, j'entends pas là une personnalité dotée d'une grande sagesse ; sans parler de religion.
Les personnalités que tu cites - je ne prétends pas les connaître très bien - mais elles ont tous à moment donné de leur vie trahi un manque de sagesse par leurs actes.
De Gaulle, par exemple, aimait trop le pouvoir pour être sage. C'était un problème d'égo qu'il avait à résoudre.
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18/02/2011, 10h46 #6
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