Le gros problème, ce sont les besoins en profit des sociétés cotées en bourse, besoins dont nous profitons parfois directement, mais surtout indirectement. Tant qu'il y aura des exigences démentielles de rendement. Si tu brises le système boursier qui doit toujours être à la hausse, tu brises du même coup tout un pan de l'économie, pour ne pas dire l'économie entière, car les banques ne pourront plus octroyer les crédits qui font tourner les PME. Sans parler des retraites qui seront alors incapables de subvenir aux besoins des rentiers.
Dès lors, s'il faut une volonté polique commune, il faut après les moyens pour l'appliquer. Or, bien des états sont surendettés, avec déjà passablement de problèmes.
La dernière crise, dont on commence à peine à se remettre (et encore), le démontre clairement : personne n'est prêt à retirer les leçons du passé. Au contraire, nous repartons bille en tête, jusqu'à la prochaine.
Arrêter la machine pour revenir à un mode de vie plus raisonnable a un tel coût que cela ne se produira que lorsque le système aura véritablement explosé, et qu'en parallèle nos moyens se seront réduits comme peau de chagrin
Pourtant la décroissance prônée par un intervenant plus haut, semble être une solution à tout cela :
si on réduit nos besoins, on réduit nos dépenses, donc le besoin de rendement réduit aussi et l'économie pourra ralentir sans gros heurts.
C'est la fuite en avant qui fait mal (et la démographie galopante aussi...)