bien résumé 2No ;)
Version imprimable
bien résumé 2No ;)
exactement.
il faut comprendre par "un amateur" comme une personne n'ayant pas déclaré son activité.
Perso, je me considère comme "auteur photographe amateur" dans le sens où je suis déclaré, donc n°SIRET, code NAF... donc je peux facturer.
Mais il ne s'agit pas de mon activité principale (loin de là), donc "amateur", car pour moi, professionnel signifie "qui en vit", ou "essai d'en vivre".
Après, c'est pas la mort de se déclarer comme auteur-photographe (il faut se motiver un peu, se renseigner, merci internet et le forum ;) ), et cela ne coûte (charges) que si on a un chiffre d'affaire supérieur à 0 €.
;)
c'est le problème, car un artisan photographe paie les charges avec 0 Euros de chiffres d'affaires + taxe professionnelle et facture la TVA à ces clients même si eux, il ne la récupère pas. Je pense que ce système ne durera pas des années car il y a une inégalité entre plusieurs statuts de photographes pour un même métier et même client.
OK 2NO, mais , il se peut qu'il y ait eu des modifs au code des impôts (je ne l'ai pas en livre de chevet), mais il y a quelques années, cette case servait par exemple a des gens (amateurs ) qui souhaitaient etre dans un cadre légal, et qui déclarait leurs revenus a cet endroit, et ce sans numero de siret, ou autre déclarations, j'ai d'ailleurs connu quelques amateurs qui le faisaient, et il n'ont jamais eu d'ennui avec le fisc, et pourtant ils sont tatillons sur le sujet.
Mais bon, tout change, mais il y a tout de même une limite de revenu maximum annuel au dela duquel, ce n'est plus du BNC, si ma mémoire est bonne.
c'est vrai qu'il y a une différence notable entre les statuts "d'artisan" et "d'auteur" au niveau des charges.
mais un "artisan" peut :
- vendre du matériel (avoir une boutique, faire des développements...)
- faire du mariage (ca rapporte pas mal, non ?)
- photos d'école, maternité, plage, ski
ce que ne peut pas un "auteur".
ne pas oublier non plus, qu'un auteur-photographe "professionnel" doit payer une retraite complémentaire, assurance spécifique, mutuelle...
;)
Moi je ne fais pas de mariage surtout quand on voit les tarifs de certains photographes (la photo de mariage avait rapporté).
Les photos d'école, maternité se souvent des sociétés spécialisées
Un artisan ne peut pas vendre de materiel, il lui faut un statut de commerçant en plus.
La retraite complémentaire l'artisan la paye aussi. Ceci dit si l'artisan est en société il peut avoir fiscalement et pour les charges sociales le statut d'artisan, commerçant en société et auteur photographe à titre individuel.
Enfin, ce qui est important c'est quand même d'être au fait du moment présent et dans l'exactitude...
Ce qui était valable il y a quelques années ne les plus forcément aujourd'hui, les choses évoluent, et dans ce type de démarche il s'agit d'être informé des règles, loi en vigueur à cette instant présent...
d'autres part désormais l'information est accessible aisément via internet, et cela ma pris moin d'une 1/2 hueure a vérifié, là ou il quelques années il m'aurait fallut une semaine de recherches, de rendez-vous et de comunication téléphonique multiple...
Ce qui me surprend le plus, c'est que là ou il est désormais facile d'obtenir des informations fiables rapidement, il est courant et même préféré de se référer à des "on dit"...
pour en revenir à la notion d'amateur, il est fort simple d'ouvrir un dictionnaire et on trouve :
> amateur
(nom masculin et adjectif)
Qui a une prédilection pour une chose et qui s'y connaît.
Qui pratique un art, un sport sans en faire sa profession.
ce qui, hors de toute interpratation, est bien clair un amateur n'est pas un professionel.
ce qui s'oppose à professionel est le particulier...
Aussi si un particulier amateur de photographie est dans la possibilité de vendre une photographie, d'un point de vue puremerent législatif (français) c'est impossible, à moins que ce dernier fasse les démarches nécéssaire, il deveindra alors via un nouveau statut Professionel, meme si son activitée est fort restreinte et episodique voire exeptionel...
A mon sens, cet acte volontaire, si il est facile à accomplir, une apres midi de démarche, implique aussi l'adhesion a la déontologie de la profession...
De ce fait on ne peut plus opposée, cette notion d'amateurisme quand au tarif puisqu'on
est devenu Professionel avec le statut qui correspond... et la fait de "barder" casser les prix de sont travail, relève plus d'un manque de maturité, et d'assurance dans l'exercice de sa profession, avec l'idée de si c'est trop cher le clent va dire non...
bien sur tout un chacun va faire en fonction de sa situation propre, et un professionel occasionel, avec un salaire issue de son activitée principale ne se positionera pas de la même façon qu'un professionel qui doit tirer un salaire à la fin du mois...
Il lui serait pourtant facile de s'aligner sur les barèmes en vigueurs, laissant au client le choix minimum du prestataire en fonction de competence, de service disposnible que le seul critère du prix... bien evidement cela peut aller encore plus loin lorsqu'un client cherche à obtenir ce travail de façon gracieuse, en echnage d'un peu de flaterie en jouant sur l'ego de ce derniers : mais tu auras ton nom sous la photo...
ce qui déjà au regard de la propriété intellectuelle n'est pas une cerise sur le gateaux mais une obligation légale...
la démarche de d'institution, et de donneur d'ordre quand à la recherche du cout le plus bas voire du don est quelques chose à combatre, par l'ensemble des photographes qui ont choisie de devenir Professionel et cela quelque soit le niveau de Professionalistion, occasionel ou activtée principal...
On peut bien evidament concevoire quelques exceptions, mais veillons à ce que l'exception ne devienne pas la règles...ce qui est malhuereusement le cas en ces temps...
Enfin je crois qu'il est promordiale, pour toute personne qui désire franchir le pas, de le faire en toute connaissance de cause, et surtout de s'engager "moralement" au respect de la profession aussi et pour conclure je joins la charte du photographe professionel, quelques notions, ligne de conduite que tout photographe se doit de garder en memoire et de si référer :
Préambule
-
Cette charte vise à rappeler les règles et devoirs issus de la législation et des usages professionnels de la photographie et s'inscrit dans un objectif de responsabilisation de chacun par la prévention d'actes risquant de nuire à l'ensemble de la profession.
-
Du respect de la législation
-
1. L'activité de photographe professionnel s'exerce dans le cadre de la Convention Européenne des Droits de l'Homme, notamment de son article 10 qui garantie à toute personne la liberté d'expression.
Le photographe respecte et défend ce droit fondamental dans notre société.
-
2. Le photographe professionnel respecte et défend le Code de la Propriété intellectuelle qui le protège en tant qu'auteur.
-
3. Le photographe professionnel s'engage à exercer sa profession avec un statut social et fiscal conforme à la législation.
-
Du respect des clients
-
4. Le photographe professionnel s'engage à la confidentialité et à la discrétion, afin de préserver les droits et les biens de ses clients.
-
5. Le photographe professionnel doit informer ses clients sur la législation en vigueur spécifique à la profession, aussi bien fiscale, sociale que liée à la diffusion des oeuvres.
-
6. Le photographe professionnel doit conseiller ses clients sur les méthodes et techniques, les plus adaptés à la bonne fin de leur demande.
-
Du respect des membres de la profession
-
7. Le photographe professionnel s'engage à pratiquer des prix en rapport avec la diffusion des photographies et permettant l'exercice de la profession. (couvrant au minimum les charges d'exploitation, d'investissement et de formation).
-
8. Dans le cas de collaboration avec un confrère, si le photographe professionnel entre en rapport avec le diffuseur de celui-ci, il s'engage à ne pas le détourner à son profit.
-
9. Devant le travail d'un confrère, le photographe professionnel s'engage à avoir une attitude d'équité et de réserve dans ses jugements.
-
10. Le photographe travaillant pour un support de presse s'engage à respecter "la charte des droits et devoirs du journaliste".
-
11. Devant toute invitation au plagiat, le photographe se doit d'informer son diffuseur des risques encourus et de la portée de sa démarche.
-
12. Le photographe professionnel doit transmettre ses connaissances et son savoir-faire aux futurs professionnels qu'il accepte de former.
--
Je m'engage à appliquer et à faire connaître les termes et principes de la présente charte
je rajouterais un point n°13 :
"défendre ses droits d'auteur et ceux des autres photographes (et auteurs de manière plus générale)".
Expérience vécue : obligé de s'expliquer (pour ne pas dire autre chose) avec des gens que l'on connaît bien qui ont volé certaines de mes photos.
Ils ont payé ce qu'il me devait (c'est con pour eux, dans le cas d'une contrefaçon, c'est le double du prix)
Je me suis sans doute "grillé" auprès d'eux, mais au moins, j'ai la conscience tranquille.
N'oublie pas que les gens qui font les loie sont fonctionnaires. Il y a toujours un paliatif!
Mon contrat de travail m'interdit de travailler pour quelqu'un d'autre pourtant je suis gérant d'une autre société et c'est légale!
Je fais quasiement que de la photo de concert et ça m'arrive de donner des photos. Je les donne aux groupe peu ( vroie "TRES peu") connu. Ca m'a permis une publicatioon dans un mag et 2 dans des livrets de CD. Le but n'est pas de concurrencer les pros mais de me faire connaitre et montrer aux pro (de la musique pas les photographe) que je peux faire.Citation:
Envoyé par juliengaz
Ca a marcher car depuis peu je taff avec une agence.
Je pense que les photographes font beaucoup plus d'argent sur le plan B2B (business to business: entre pro) que B2C (pro vers consomateur).Citation:
Envoyé par laveyronet
Même si ce que tu dis est vrai il ne faut quand même pas confondre.
Quand j'ai mis du parquet chez moi, je (enfin mon père) l'a fait car je n'avais pas les moyens financiers pour payer un pro. Par contre pour la cuisine, c'est le cuisiniste qui va le faire car le coup est beaucoup plus intéréssant avecun TVA à 5.5%
Par contre qu'une boite passe par un amateur pour payer moins cher alors qu'elle affiche 100 000€ de bénéfice à la fin de l'année, ce n'est pas normale.
Avec ma boite perso je fais du B2B et je suis souvant confronté à des mecs qui font du black, je n'en ai encore jamais dénoncé un seul (même si ça me démange) mais ça fait vraiment chier car c'est difficile d'expliquer au client que les 800€ qu'il a déjà dépensé n'ont servi à rien car ce que le mec a fait en 1 mois, je vais le refaire "proprement" en 3 jours et qu'il doit débourser 1500€ pour travailler avec moi. Surtout que ça me force à baisser mes prix et sur plusieurs projet je suis à moins de 10€HT/heure (soit le smic une fois les charges déduite) juste car j'ai besoin de rentrer de l'argent.
Je connais quelques photographe pro dans le monde de la musique et hormis les grand nom Ross Halfin, Anton Corbjin, je n'en connais qu'un qui en vie. Tous les autres ont un job complémentaire. Que va-t il se passer quand il faudrat que les photographes sacrifie systématiquement leur tarif car ils ont des factures qui arrivent a échéance? Je ne sais pas pour vous, mais moi je deteste matter un magasine qui n'a pas de photo.
@Cédric Girard j'aime bien ta phrase sur ton site:
Je peux l'utiliser sur mon site de photo?Citation:
Utiliser une photographie sans autorisation de son auteur sur un site web quel qu'il soit constitue un acte de contrefaçon, ce qui constitue un délit pénal et un délit civil, et montre un irrespect total envers l'auteur de ladite photographie !
Etant donné qu'un pro est beaucoup plus suceptible d'être controlé par les autorités, dans le cadre de son activité il n'a pas le choix. Pour ce qui est de l'achat en France, ce n'est pas obligaatoire tout prrofessionnel se voit attibuer un numero de TVA intracommunautaire pour l'UE peux acheter en dehors c'est ce qu'on appel de l'import.Citation:
Envoyé par laveyronet
Je ne sais pas de qui tu parles, mais les gens qui font les lois sont les députés et les sénateurs et non des fonctionnaires ! Ensuite, effectivement j'aimerais bien avoir des détails si possible sur la façon de procéder quand on vend des photos et qu'on est fonctionnaire, si certains sont dans ce cas !
En Suisse pour être soumis à la TVA il faut un chiffre d'affaire de minimum 75'000.- CHF par année.
Je pense que du moment qu'on touche quelconque argent avec la photo, il faut le déclarer. Faire une SNC ou une Sàrl de nos jours n'est pas vraiment compliqué. Et aussi niveau matériel, en cas de vol ca aide :D
Merci pour cette discution... :D
Voici un exemple intéressant, mais laissez moi présenter le cas contraire...
Depuis plusieurs années, j'accompagne des cavaliers d'endurance sur différentes courses. En 2003, j'avais amené mon G5 histoire de rapporter quelques images. N'ayant pas pris que mes cavaliers en photo, d'autres ont récupéré des photos par la suite.
Puis, ayant acquis un boitier reflex (EOS 10D) avec un objectif plus utile (70-200/2.8 IS), les photos se sont améliorées sur les courses suivantes. Au plus grand plaisir de certains.
Naturellement, le temps passant, les photographes pros ont commencé à vernir s'intéresser à ces évènements. Certains pour des magazines, d'autres pour revendre leurs clichés aux concurrents.
Question : dois-je en tant qu'amateur céder la place au professionnel qui sont venus trouver une opportunité de marché qui n'en est pas vraiement une ?
Pour ma part, je laisse mes clichés à qui veut les récupérer quand je les mets en ligne. Cela laisse le temps à certains pros de vendre le soir même des impressions à ceux qui les veulent. Je n'assure pas ce service.
Pour la phrase, tu peux l'utiliser (je le conseille même à tous les photographes !!!) ; vous inquiétez pas, je ne l'ai pas "déposée" :D
Au départ je voulais placarder les articles de loi, mais vu que 95% de mes "emprunts" sont effectués par des ados, j'ai voulu un truc assez compréhensible et rapidement lisible (j'étudie même une version en langage SMS... Nan je plaisante :D )
Lapinou, le cas des manifestations équestres est spécifique.
Si tu essayes de faire ce que tu fais sur un CSO, tu vas très vite te faire rappeler à l'ordre, car y'a de la concurrence sérieuse ;)
Perso je fais des photos de TREC (surtout parce que ma femme est compétitrice). Et de toute façon, sauf peut-être aux nationales, il n'y a JAMAIS de photographes (peu de concurrents, pas de rentabilité !)
Effectivement Cédric, l'équitation est un milieu un peu particulier.
Cependant, il reste une question de fond : quelle place reste-t'il au pro dans un milieu où la pratique de la photo est de plus en plus répandue :
Le métier de photographe est probablement en pleine mutation. Seuls survivront ceux qui sauront s'adapter et trouver des filons :
- De plus en plus d'amateurs sont capables de prendre des clichés avec une qualité équivalente à celles de pros.
- La masse silencieuse des quidams avec un téléphone photo permet d'avoir un effet statistique d'obtenir une image intéressante d'un évènement. Rappelez vous ces images du 11 septembre où on a découvert sur une vidéo amateur le premier avion s'encastrer dans le WTC.
- Photographes d'évènements (mariages, repportages, etc.) de qualité (ceux qui font mieux que les amateurs).
- Photographes à la commande (mode, pub, pack-shot).
- Photographes pour banques d'images génériques (Fotolia... A ce sujet je prévois les plus grandes difficultés à ceux qui vivent d'un petit pool d'images vendues à des tarifs délirants).
- Autres photographes inventifs...
Si je résume la pluspart des photographes amateur veulent concurrencer les pros sans avoir les inconvénients. Il y a de plus en plus de photographes amateur étant donné que le coût sans les investissements est nul par rapport à l'argentique. Le hic, c'est que l'état sera perdant et que la profession à un moment ou un autre réagira.
Pour nous, les pros les plus gros concurrents sont les agences de photographies "libre de droit" qui ne respectent pas la réglementation française et notament pour les mannequins.
Il y a une différence aussi dans la photographie d'industrie et la photo d'illustration. La concurrence des amateurs est surtout dans la photo d'illustration.
Beaucoups de photographes pros se considérent comme des artistes en oubliant le côté commercial et que la photographie est un marché comme un autre.
Je suis persuadé aussi que l'on doit changé nos modes de commercialisation de nos photos face à la concurrence des agences photos "libre de droit". Un bonne photo en pub se vendra.
Je pensais également la même chose avant de lire quelques interview de photographes qui utilisent Fotolia pour vendre des images.
Les images sur Fotolia se vendent aux alentous de 10 à 20€, soit bien moins que la plupart des banques d'images historiques dans lesquelles j'ai trouvé des images équivalentes à des tarifs 100 fois plus élevés.
Ces photographes en fait réalisent des clichés en se basant sur ce que les utilisateurs peuvent rechercher. Finalement, cela relève d'un réel travail de marketing et de construction des photos. Les bonnes photos se vendent plusieurs fois ce qui permet d'assurer un revenu au vendeur. Ensuite, je ne sais pas si il s'agit d'un revenu de SMICard ou pas.