Parmi les textes de loi que j'ai visionné: Il apparait que l'image est un des éléments constitutifs de la personnalité: c'est à dire une de ses mystérieuses facettes qui font dire d'une personne qu'elle est intravertie ou extravertie, belle ou laide, jeune ou vieille. Il s'agit d'un jugement, et personne, pas même le juge, n'est à l'abri d'un jugement. Je suis d'accord avec Bud, et son approche pragmatique: aller dans un café centre ville est une marque ostentatoire de sa présence et de son existence, je ne vois pas la différence entre le regard d'un autre consommateur et celui de l'australien qui regarde la photo qui a été prise à cette terrasse. Il y a eu un film ou la femme du héros le voit avec sa maitresse en italie. Le realisateur n'évoque pas la possibilité d'une plainte. Parce que c'est " le bon sens ". En plus, ne croyez vous pas que selon qu'on soit PDG ou clochard....Moi, je crois qu'il ne faut photographier que des gens qu'on aime bien, d'abord c'est plus agréable, et puis on a moins de chance de tomber sur un enquiquineur, et puis, si ça arrive, c'est pas plus grave que de se gourrer en épousant une créature de rêve, et de se reveiller en plein cauchemar.... C'est la vie, quoi !
Maintenant, et ce texte semble le dire, il faut qu'il y ait dommage. D'ou la nécéssité d'une déontologie du photographe:
Je vais voir les Visas pour l'image, une année, j'ai été terriblement choqué par des photos prises par un pauvre type de photographe, qui, accompagnant des policiers en afrique, les a shootés assassinant un homme. Qu'en pensez vous, du droit à l'image, là ?